NBA – Kareem Abdul-Jabbar pousse un glaçant coup de gueule

Activiste depuis plusieurs décennies, Kareem Abdul-Jabbar n’a jamais rechigné à prendre position, quitte à se faire des ennemis. Cette fois-ci, c’est sur la situation au Texas que le meilleur marqueur de l’histoire de la NBA a vidé son sac.

Si Kareem Abdul-Jabbar est aussi respecté dans la sphère, c’est certes pour ses accomplissements incroyables sur les parquets, mais aussi pour ce qu’il est en tant que personne. Militant pionnier de la ligue, l’ancien Laker donne toujours son avis quand il l’estime nécessaire, même sur des sujets épineux. Nouvel exemple en date ? Ce qu’il se passe dans le Texas actuellement.

En mai, le gouverneur républicain Greg Abbott a ratifié le « Texas Heartbeat Act », qui interdit l’avortement au delà de 6 semaines de grossesse (contre 12 en France, ndlr). Dans le cadre de cette loi très controversée au pays de l’Oncle Sam, les habitants sont invités à dénoncer tous ceux qui participeraient à des procédures clandestines au-delà de ce cadre.

Plusieurs noms importants se sont mobilisés contre ce décret jugé rétrograde, mais très rares sont ceux qui ont pris position en NBA. C’est Kareem Abdul-Jabbar, comme souvent, qui s’est lancé avec un tweet assassin envers le Texas et cette nouvelle loi :

Texas’ anti-abortion law encourages private citizens to sue anyone who “aids and abets” a procedure. This turns neighbors into spies for the government. They may have to change the name of the state to Texsnitch.

— Kareem Abdul-Jabbar (@kaj33) September 6, 2021

La loi anti-avortement du Texas encourage les citoyens à traduire en justice quiconque « aide » une procédure. Cela fait de vos voisins des espions pour le gouvernement. Ils devraient plutôt changer le nom de l’Etat en « Texsnitch » (« snitch » signifie « balance », ndlr).

C’est donc un Kareem remonté qui a fait passer son message. Dans son collimateur : à la fois l’impossibilité d’avorter, mais aussi le côté qui pernicieux qui consiste à encourager les citoyens à se dénoncer entre eux en cas de manquement à la loi.

S’il ne s’est pas fait que des amis en commentaires de son tweet, Kareem Abdul-Jabbar a dit ce qu’il avait à dire. Comme toujours depuis 50 ans.