De plus en plus influent dans la ligue, Rich Paul fait plus que jamais le buzz ces derniers jours pour ses pratiques jugées toxiques. Le dossier Ben Simmons, dans lequel il joue un rôle XXL, a notamment poussé Charles Barkley à un énorme coup de gueule le concernant.
Déjà dans l’air depuis le début de l’intersaison des 76ers, le trade de Ben Simmons a néanmoins connu de nombreux rebondissements ces derniers jours. En premier lieu, le meneur a fait savoir à ses dirigeants qu’il ne souhaitait plus jouer pour la franchise, et qu’il voulait rejoindre la Californie. Puis, d’autres informations ont suggéré qu’il était ouvert à l’idée d’être tradé dans une autre équipe, beaucoup moins flashy.
Spectateur de toute cette confusion, Charles Barkley ne semble l’apprécier que moyennement. Et c’est un euphémisme. Durant sa récente apparition dans The Mike Missanelli Show, le légendaire intérieur de la franchise a dans un premier temps fustigé l’attitude de l’Australien. Puis, c’est en direction de Rich Paul et de la firme Klutch Sports, qui représente Big Ben, qu’il a envoyé une attaque cinglante.
Je ne crois pas au fait qu’ils sont prêts à le laisser aller n’importe où. On sait tous comment cette agence travaille. Ils essaient de trader leurs joueurs là où ils le veulent. Les recrues des Lakers ont reçu de meilleures offres de la part de Boston et, il me semble, de New York. Mais (Rich Paul et ses collaborateurs) sont là, « Non, soit il va aller à LA et jouer avec LeBron, soit il ne jouera tout simplement pas. »
Chuck n’est pas le premier à adresser ce genre de reproches au protégé de LeBron James. Cela fait des mois que son influence sur le marché NBA fait débat, et lui vaut de vives attaques. Barkley n’a donc fait que rejoindre ce discours, et espère encore voir cette « dictature » prendre fin prochainement.
Ils ont tout simplement brutalisé la ligue. À un moment donné, une équipe doit se révolter et dire, « Attendez une seconde, j’ai payé votre gars. Vous ne pouvez pas m’obliger à le transférer et à récupérer une contrepartie à ch*er. » Donc j’espère que quelqu’un dans la franchise des Sixers aura des c*uilles.
Pour l’heure, les prises de paroles se font rares dans le front office de Philly. Ancien de la maison, Sir Charles pourrait cependant bien passer quelques coups de fil, et faire en sorte que son souhait se réalise.
Passablement agacé par le feuilleton Ben Simmons, Charles Barkley en a profité pour cracher son venin sur Rich Paul et son groupe Klutch Sports. Bien discret depuis le début, l’agent star pourrait vite lui répondre.