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La beauté du sport reste son imprévisibilité : parfois, une équipe qu’on pense être médiocre déjoue les pronostics, et inversement. Pour une légende, un des fiascos les plus retentissants de la saison dernière est ainsi une… bonne chose pour eux !
Forts d’un parcours héroïque dans la bulle en 2020, Jimmy Butler et ses coéquipiers du Heat se sont présentés dans la peau de favoris l’an passé. La suite, vous la connaissez : la mayonnaise n’a jamais pris, et les floridiens se sont faits exploser par les Bucks dès le premier tour des playoffs, concluant une campagne bien moribonde.
Un cuisant revers pas forcément explicable de manière rationnelle, mais qui n’affole pas Chris Bosh. La légende de la franchise a tenu à mettre les choses en perspective, et à rebooster le moral des troupes au micro d’Anthony Chiang du Miami Herald :
Parfois les trous d’air sont bons. Personne n’est immunisé à se faire botter le cul, pour être honnête. Et ce n’est pas un problème. C’était une saison assez dingue, et c’est bien de voir la différence entre quand vous êtes une équipe inattendue et quand vous avez la cible dans le dos. Les gens ont compris que cette année, ouais, les autres équipes étaient chaudes quand c’était le Heat en face.
C’était déjà un peu comme ça, mais après ce qu’ils ont fait dans la bulle, forcément que vous avez un peu plus de concentration et de hargne chez vos adversaires. Je pense que c’est bien d’avoir ce genre de déceptions parfois, que c’est bien de savoir que vous devez vous améliorer. Et puis avec Victor Oladipo qui a été out, je crois que ça leur a fait du mal aussi.
Une analyse lucide de Bosh, qui estime donc que les difficultés de l’an passé vont profiter au Heat pour rebondir encore plus fort lors de cet exercice 2021-2022. Cette fois, Dipo sera bel et bien de la partie, tout comme Kyle Lowry qui a débarqué en provenance de Toronto. Un cocktail intriguant, autour d’un Jimmy Butler évidemment revanchard.
On espère donc voir les hommes d’Erik Spoelstra afficher un bien meilleur visage, eux qui considèrent avoir bâti une équipe suffisamment costaude pour à nouveau viser le titre. Une chose est sûre : une saison poussive comme celle de l’an passé ne sera pas tolérée dans ces circonstances, ni par les fans, ni par Pat Riley.
Après un échec net, le Heat se prépare à revenir le couteau entre les dents, motivé par les galères du passé. Chris Bosh voit tout ça d’un bon oeil, alors pourquoi ne pas lui faire confiance ?
