L’entrainement occupe une part importante de la vie en NBA, et encore plus chez les grands joueurs. Par exemple, une légende avait mis en place l’entrainement « black-out » à l’intersaison, et ses anciens coéquipiers en font encore des cauchemars ! L’excellence à un prix : l’effort.
Comment reconnaitre facilement les grands champions des joueurs « lambda » ? Simplement au nombre d’heures passées à l’entrainement et à l’intensité mise dans chaque séance, aussi bien pendant la saison qu’après. Michael Jordan était par exemple aussi intransigeant avec ses coéquipiers à l’entrainement qu’il l’était avec ses adversaires en match ! Steve Kerr le sait mieux personne, il a déjà pris un coup de poing de la part de His Airness !
Mais le légendaire n°23 n’est pas le seul dans ce cas, Kobe Bryant aussi aimait martyriser ses coéquipiers à l’entrainement, et plus particulièrement sur la fin de sa carrière. On se souvient par exemple de ce jour où il a traité Nick Young, Carlos Boozer, ou encore Jordan Clarkson de joueurs « doux comme du papier toilette »…
Caron Butler, passé par Los Angeles en 2004 suite à l’échange de Shaquille O’Neal au Heat, se souvient de ses premiers entrainements avec le Mamba. Il avait beau être un vrai professionnel, il n’était pas forcément prêt à entendre ce que Kobe lui avait concocté ! Avec les Lakers, il a découvert l’entrainement « black-out » ! Il raconte dans le podcast de Duncan Robinson.
Le jour où Kobe Bryant a signé sa prolongation de contrat à l’été 2004, il nous a tous dit : « vous êtes prêts à faire un black-out ? »… Je lui ai demandé ce qu’il entendait par « black-out », et il a simplement répondu : « on va tous faire un black-out, soyez là demain matin à 7 heures pour l’entrainement. » On a du mettre 100 tirs après le dribble, 50 tirs à chaque spot à 3 points… Tu finissais si fatigué que c’était le black-out
Après ce premier entrainement de 7h du matin, on allait se chercher quelque chose à manger, puis on prenait 3 ou 4 heures de temps personnel. On revenait ensuite à la salle, et c’était un nouveau black-out. On a littéralement tenu ce rythme de la première semaine de juillet jusqu’au training camp en septembre/octobre.
Kobe Bryant n’était pas tyrannique dans sa manière de diriger ses coéquipiers, mais presque. En pleine intersaison, il exigeait que certains viennent à 7 heures du matin pour une première séance, avant de remettre ça l’après-midi, toujours avec une intensité folle ! Remporter des bagues avec le Mamba se méritait dès le mois de juillet !
Caron Butler n’oubliera sans doute jamais cette intersaison passée avec Kobe Bryant ! Même en plein coeur de l’été, il était attendu à 7 heures à la salle par le grand patron des Lakers de l’époque !