Sujet de débat fréquent dans le microcosme NBA, le cannabis ne met personne d’accord quant à son utilisation par les joueurs. Selon un ancien de la ligue, cependant, cela n’a rien de choquant… D’après lui, une très large majorité des basketteurs y a recours de toute manière !
C’est connu, les joueurs NBA aiment avoir de petits plaisirs en dehors des parquets. Pour certains, il s’agit notamment de la weed, ce qui ne plaît pas à tout le monde, puisqu’il s’agit d’une drogue. Le fait que Kevin Durant se lance donc dans le commerce de celle-ci a donc logiquement suscité des interrogations, et beaucoup ont montré de la désapprobation.
Selon Al Harrington, ce genre de nouvelles ne devrait toutefois étonner plus personne, de nos jours. Invité sur l’émission Club Shay Shay, l’ancien intérieur des Warriors et Nuggets s’est exprimé en détail sur le sujet qu’il connaît par cœur, car étant lui-même dans le business. Et il en a profité pour lâcher un chiffre qui devrait faire hurler la communauté anti-weed de la ligue :
Les gens seraient très surpris. Je pense personnellement que 80% ou plus des joueurs de la NBA utilisent du cannabis sous une forme ou une autre. Quand on entend parler d’un joueur qui consomme de l’herbe, on pense toujours d’abord qu’il utilise un bong ou des trucs comme ça. Mais le cannabis a évolué au-delà de ça maintenant. Les joueurs l’utilisent maintenant pour leur récupération physique et leur bien-être général.
Si les chiffres peuvent choquer de prime abord, Harrington le précise bien : la première impression, souvent négative peut fausser le contexte. En effet, le cannabis est utilisé depuis belle lurette dans le domaine médical, et cela s’applique désormais aussi sport. D’ailleurs, cela n’a pas empêché des joueurs comme KD ou encore Kareem Abdul-Jabbar, qui en consommait régulièrement à son époque, de briller !
La ligue ne s’y est d’ailleurs pas trompé, puisqu’elle ne réalise plus de contrôles anti-cannabis sur les joueurs depuis maintenant une saison. Il n’y a pas de raisons pour que cela change à l’avenir, à moins qu’on assiste à une véritable crise comme lors des années 70. Or, cette époque-là fut marquée par l’utilisation de drogues dures dans le vestiaire… ce dont on est loin actuellement.
Quatre joueurs sur cinq consommeraient donc de la weed, d’après Al Harrington. Si les chiffres demandent à être vérifiés, il n’y aura rien à redire sur le sujet tant que le niveau de jeu de la ligue n’en sera pas affecté.