Bientôt un an après son départ en retraite, Khabib Nurmagomedov continue de faire parler de lui pour ses exploits sur le circuit UFC. Un ancien combattant, partenaire d’entrainement de longue date de The Eagle, a quant à lui lâché une grosse révélation sur le passif du Russe.
Nul ne raccroche les gants avec un bilan immaculé, sans se retrouver entouré d’une certaine aura légendaire dans le milieu. Invaincu sur ses 29 apparitions en tant que combattant MMA professionnel, Khabib Nurmagomedov voit toujours cette image presque divine l’accompagner. Celle-ci se ressent notamment dans les discours des fans le concernant, tous plus admiratifs les uns que les autres.
Certains de ses pairs ne sont d’ailleurs pas en reste dans l’exercice. Principal prétendant à la ceinture des poids légers, Dustin Poirier ne tarit par exemple jamais d’éloges sur son bourreau lors de l’UFC 242. Un discours qu’a souhaité relayer Josh Thomson, ancien champion Strikeforce et partenaire d’entrainement de Khabib, dans le podcast Weighing In.
J’ai écouté et lu certaines des interviews que Dustin a pu faire. Il a déclaré qu’il n’avait jamais affronté quelqu’un comme lui. Et moi non plus, je n’ai jamais affronté quelqu’un comme Khabib, avec un tel contrôle, de tels takedowns, une telle force. Mais ce n’est pas tant sa force qui fait la différence. (Poirier) ne pouvait même plus bouger.
C’est pour ça que quand les gens me parlent des capacités de Khabib, je leur dis, « Vous ne réalisez pas, les gars. » Il ne se met pas en-dessous, mais sa panoplie de balayages est l’une des p*tains de meilleures. Pareil pour Islam (Makhachev), ils sont très similaires. Ils ont un excellent X-guard sweep pour revenir sur leurs pieds. Un bon hook sweep pour se remettre au-dessus de leur adversaire. Ils sont bons dans tous ces domaines.
En ayant suivi le parcours de The Eagle, n’importe quel observateur a pu se rendre compte qu’il possédait un net avantage sur ses rivaux au sol, à l’instar de son poulain Islam Makhachev. Mais comment expliquer cette domination de l’école russe dans ce secteur ? Thomson livre son explication à son compère John McCarthy, et évoque… la carrière amateur du Daghestanais.
Genre, Khabib a disputé plus de 250 combats de sambo (art martial créé en URSS, ndlr). Il travaille les soumissions depuis qu’il est gamin, bordel. Les clés de jambes, de cheville, de genou, de bras, toutes ces m*rdes. Ils font ces conneries depuis toujours ! 250 combats amateurs, John.
Avec une telle expérience, pas étonnant que Nurmagomedovait fait preuve d’autant d’aisance dans un exercice qu’il perfectionne depuis tant d’années.
Si Khabib Nurmagomedov s’est montré aussi létal dans l’octogone, il le devrait en bonne partie à son passif de samboïste selon Josh Thomson. Vous savez vers quelle discipline vous tourner désormais pour maitriser les soumissions comme personne !