On ne compte plus les anecdotes ahurissantes au sujet de Kobe Bryant, mais elles sont toujours spéciales. La dernière en date ne déroge pas à la règle, puisqu’elle raconte comme le Mamba a promis la gloire à un coéquipier… s’il lui faisait la passe dans un moment chaud !
On n’imagine guère ce que cela devait être d’évoluer aux côtés de Kobe Bryant. Joueur de légende, l’arrière des Lakers était également connu pour être caractériel, sa mentalité d’acharné du travail n’étant pas forcément facile à vivre au quotidien. Autant dire que lorsqu’on ne bossait pas comme lui, il vous faisait vivre un enfer…
Néanmoins, c’était aussi l’occasion de vivre des moments fous. Caron Butler, qui a joué avec le Mamba lors de la saison 2004-05, n’est en tout cas pas prêt d’en oublier l’un d’entre eux. Invité du podcast The Long Shot de Duncan Robinson, il a ainsi raconté une anecdote qui résume à elle seule ce qu’était Bryant comme joueur :
Gotta love a good Mamba story 🔥
— NBA Central (@TheNBACentral) August 19, 2021
(Via @TheLongShotPod) pic.twitter.com/RZDuYboOVD
Je n’ai jamais raconté cette histoire. Nous étions à Charlotte, et nous étions dans le caucus, le jeu était à égalité, il y avait seulement quatre secondes, trois secondes sur l’horloge de tir. Rudy Tomjanovich a dessiné toute sorte de merde sur le tableau, avant de tout effacer à nouveau.
Kobe a dit, « Oubliez ces conneries. Donnez-moi simplement la balle à cet endroit ». Il a ensuite ajouté : « Celui qui me fera la passe va entrer dans l’histoire ». Et Lamar Odom a dit : « Je veux entrer dans l’histoire. Il a lui remis la balle sur le champ, mec. Kobe a shooté, c’est rentré, match fini.
Du Kobe dans le texte, quoi. Jamais le dernier à avoir confiance en soi, Vino avait toutefois aussi la capacité d’assumer ses paroles arrogantes sur le terrain, notamment à travers un grosse clutchitude. De quoi s’attirer le respect de ses pairs, et surtout de ses coéquipiers malgré son comportement parfois borderline envers eux.
Quand Kobe demandait la balle, on la lui donnait et on se poussait. C’est en gros la morale de cette anecdote de Caron Butler, et elle est loin d’être infondée !