Promis à un salaire à 8 chiffres il y a encore quelques mois, Dennis Schröder va finalement devoir se contenter d’une paie à moins de 6 millions d’euros l’an prochain. Moqué pour cette perte de valeur, le meneur a enfin répondu directement sur le sujet.
Qui aurait pu croire, il y a ne serait-ce qu’un an, qu’il signerait le bail qu’il vient d’obtenir de la part des Celtics ? Étincelant en sortie de banc du côté d’Oklahoma City, Dennis Schröder s’était placé comme l’une des, si ce n’est la plus grosse recrue des Lakers durant la dernière intersaison. Successeur désigné de Rajon Rondo, le meneur de 27 ans était alors appelé à faire encore mieux que son prédécesseur sur place.
Son aventure à Los Angeles désormais terminée, le bilan s’avère beaucoup moins reluisant qu’attendu. Méconnaissable, Schröder a quitté la Cité des Anges avec la tête basse, sans prétendants prêts à s’aligner sur ses exigences salariales. Au final, c’est donc Boston qui a mis la main sur lui, par le biais de sa mid-level exception. Considérablement raillé sur les réseaux, l’Allemand a lancé sa nouvelle aventure avec un message ciblé.
La progression est un long processus !
On ne peut pas se préoccuper que de l’argent !
On verra ce qui se passera après !
Fort logiquement, Dennis The Menace tente de faire passer au second plan ses nouveaux émoluments, et de ne se focaliser que sur la tâche sportive qui l’attend dans les rangs des Celtics. Un état d’esprit idéal aux yeux des dirigeants des C’s, qui restent les premiers à souhaiter qu’il fera mentir ses détracteurs. Le meilleur scénario serait en effet qu’il démontre qu’il ne méritait pas une telle diminution salariale.
A priori, et même si le front office ne lui aurait pas promis un rôle de titulaire à sa signature, Schröder devrait bénéficier d’un temps de jeu conséquent pour s’exprimer sur le parquet du TD Garden. Le départ de Kemba Walker laisse la porte grande ouverte à la mène. L’ancien Laker n’a donc plus qu’à s’y engouffrer, et devrait partager les minutes disponibles avec Marcus Smart.
Pas le temps de s’attarder sur son salaire, Dennis Schröder rêve déjà de retrouver les terrains pour poursuivre sa progression, et plaider pour une augmentation dès l’été prochain.