Ce n’est pas nouveau, un nombre incalculable de joueurs rêveraient d’évoluer aux côtés de LeBron James, et on les comprend. En revanche, il est plus rare d’en entendre certains refuser cette opportunité… C’est pourtant bien ce qu’a fait un ancien joueur qui a partagé son anecdote il y a peu.
Peu de joueurs ont une personnalité aussi singulière que Metta World Peace. Fantastique défenseur sur l’homme (DPOY 2004), l’ailier anciennement nommé Ron Artest était également une véritable tête brûlée, en toutes circonstances. Changements de nom, bastons avec les fans, coups sales sur les parquets… Cela ne l’a pas empêché de finir avec une bague de champion, obtenue en 2010 à Los Angeles.
Plus récemment, il est revenu à l’ordre du jour avec la sortie du documentaire Netflix sur « Malice at the Palace », fameuse bagarre ayant eu lieu en 2004 à Detroit entre les Pistons et les Pacers, pour qui il jouait. Interrogé par Shannon Sharpe de Fox Sports, celui qu’on nommait également Panda’s Friend a partagé une anecdote surprenante. Au cours de la décennie 2000, il a ainsi refusé les avances de LA superstar montante de la NBA :
LeBron James m’a dragué une fois quand il était avec les Cavs. Je me souviens que j’étais excité quand je l’ai eu au téléphone parce que j’étais un grand fan, même s’il était plus jeune. Mais je lui ai dit, « Je ne peux pas venir jouer avec toi ». À cette époque, j’essayais d’aller à Detroit.
Celle-là, on ne l’entend pas tous les jours ! Cela étant dit, compte tenu du style de jeu du bonhomme, les Pistons avec les Wallace Brothers, Billups & co. étaient effectivement la destination idéale pour lui. Par ailleurs, comme il l’explique, évoluer aux côtés de cadors n’était pas dans ses objectifs à l’époque (il rejoindra les Lakers plus tard). Au contraire, il voulait plutôt se frotter à eux !
À l’époque, je n’aurais pas voulu jouer avec Kobe, ni avec LeBron, ni avec Tracy McGrady. Je voulais jouer contre ces gars-là. Ce n’est pas en moi de jouer avec qui que ce soit, je suis juste trop compétitif pour ça. Je suis rentré dans le lard de beaucoup de gens sur les terrains.
Il n’y a que des gars comme Metta World Peace pour nous sortir ce genre d’histoires. Mais après tout, on en redemande de ces joueurs à la mentalité de guerrier solitaire !