Après une salve de commentaires tapageurs et agressifs envers Michael Jordan, Scottie Pippen s’est quelque peu calmé. Mieux, il a lâché une phrase aimable, enfin, à l’égard de son ancien acolyte chez les Bulls.
Phénomène de la planète basket il y a un an, le documentaire The Last Dance comportait toutefois plusieurs absents de marque, dont un certain Luc Longley. Titulaire au poste 5 durant les trois titres, l’Australien n’avait pas été inclus dans le casting, et il l’a mal vécu… alors il a décidé de faire son propre documentaire !
Dans celui-ci, intitulé One Giant Leap et diffusé par ABC en Australie, Michael Jordan révèle par exemple que s’il pouvait changer une chose dans TLD, ce serait gommer l’absence de Longley. Des mots forts pour un joueur apprécié du vestiaire, de Steve Kerr à Dennis Rodman en passant par Scottie Pippen. Lui aussi présent dans le documentaire, Pip s’est d’ailleurs fait remarquer avec une phrase sympathique envers His Airness :
Les Bulls avaient besoin de Michael Jordan pour avoir du succès. Aucun doute dans mon esprit.
Quelques mots qui semblent évidents, et qui serait passés inaperçus il y a quelques années encore… mais qui détonnent forcément après les « bad buzz » en série de Scottie Pippen ces derniers mois. Le numéro 33 a en effet enchaîné les tacles contre Michael Jordan, le traitant d’égoïste et le critiquant ouvertement pour promouvoir son nouveau livre.
Les fans des Bulls, évidemment attristés par un tel spectacle, doivent se réjouir de voir leur Pip adoré revenir à la raison et se calmer sur les déclarations fratricides qui ternissent quelque peu l’héritage du duo magique.
Sachez enfin que les plus anglophiles d’entre vous peuvent consulter la première partie du documentaire sur Luc Longley, One Giant Leap, dans la vidéo ci-dessous. Jordan, Pippen mais aussi Phil Jackson ou encore Steve Kerr sont de la partie, contribuant à un casting 5 étoiles :
Après avoir passé des mois à ne dire que du mal de Michael Jordan, Scottie Pippen a lâché une phrase sympathique envers son ex-acolyte, et de bon coeur. Le début de la fin des sottises ? Espérons-le !