Mal parler à Michael Jordan ? Une très mauvaise idée, surtout quand le trash-talking était un peu trop mesquin. Un ancien en a fait l’amère expérience, et s’est enfin décidé à raconter les sévices que Sa Majesté lui a fait subir en retour !
Grand trash-talkeur devant l’éternel, Michael Jordan avait une aura sur les parquets qui poussait bon nombre d’adversaires à rester muets devant lui pour ne surtout pas l’énerver. D’autres, en revanche, tentaient le diable en envoyant leurs meilleurs punchlines dans la face du numéro 23. Ce fut notamment le cas d’un certain Sam Mitchell.
Joueur d’Indiana dans les années 1990, le bonhomme avait pris pour habitude de lâcher une attaque un peu… personnelle envers MJ, pas franchement épargné en termes de calvitie précoce. Mais comme vous vous en doutez, les choses ont fini par mal tourner pour Mitchell, qui a raconté l’anecdote pour Pure Hoops Media :
On jouait contre les Bulls à l’ancien Chicago Stadium (avant le déménagement au United Center, ndlr), et on était en tête avec environ 4 minutes restantes en fin de match. Je crois que Reggie Miller était sur la ligne pour nous donner 13 points d’avance. Et à chaque fois je trash-talkais Mike, je l’appelais « crâne d’obus », toujours.
Je lui disais toujours : « T’as beau être le plus fort de nous tous, t’as pas un putain de cheveu sur le caillou ». Donc je l’ai regardé et je lui ai dit : « Hey crâne d’obus, on vous rentre dedans, on est venus pour vous taper ce soir ». Il m’a regardé et m’a dit : « Mon gars, j’ai même pas encore commencé à jouer ».
Vous sentez venir la fin de l’histoire, et le malheur que Sam Mitchell a entraîné pour les Pacers ? Pas manqué :
Il a mis 19 points de suite et on a perdu de 5 points. A ce moment-là, j’ai appris ma leçon de laisser le crâne d’obus tranquille après ça.
Une sage leçon, effectivement, que de nombreux joueurs impétueux ont appris à leurs dépens durant les années 1990 et le règne Jordanesque…
Mieux vaut avoir les reins solides quand on s’aventure à trash-talker Michael Jordan. Car neuf fois sur dix, au bas mot, ça finit très mal pour vous…