Andre Iguodala vient de vivre une saison compliquée avec le Heat, conclue par un sweep au premier tour des playoffs ! Alors à l’heure du retour à Golden State, il a dressé un petit bilan de son expérience floridienne, et il a eu des mots assez durs sur les méthodes d’entraînement à Miami… Même s’il a aimé souffrir.
Andre Iguodala est de retour dans la franchise avec laquelle il a tout gagné : les Warriors. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que son passage à Miami ne laissera pas forcément un souvenir indélébile aux fans du Heat. Avec 4.4 points et 3.6 rebonds de moyenne en une saison et demie, il n’a pas eu l’impact espéré lors de sa signature, surtout sur cette dernière campagne de playoffs.
À Golden State, pour ce qui sera sûrement la dernière saison de sa belle carrière, l’ailier va retrouver un environnement qu’il connait par coeur, des coéquipiers avec lesquels il peut jouer les yeux fermés, et surtout, il va avoir une belle chance de jouer le titre une ultime fois. Reste à savoir s’il pourra élever son niveau de jeu en postseason, comme il le faisait systématiquement lors de son premier passage dans la Baie.
Surtout, et c’est peut-être le plus important, il va retrouver le calme de San Francisco, qui est une ville bien différente de l’excitation permanente de Miami. C’est ce qu’il a expliqué dans un entretien en longueur avec le New York Times, au cours duquel il a détaillé les méthodes de travail diamétralement opposées au Heat et chez les Warriors.
À Golden State il y a beaucoup de joueurs expérimentés qui savaient travailler dans leur coin. Tout le monde pouvait aller à son allure. C’était un environnement très avenant, très accueillant, il n’y avait aucune pression tout le monde se relaxait. C’était un peu comme des vacances à Hawaï dans l’esprit.
À Miami c’était l’exact opposé ! Tout le monde devait être tout le temps hyper concentré ! Il y avait un exercice à l’entraînement appelé « Hunger Games », et c’est exactement ce à quoi pense quand on évoque le film : la mort. C’était dur mais c’est à ce moment que j’ai appris à apprécier les différentes méthodes de travail.
D’un côté Stephen Curry et Klay Thompson, toujours aussi insouciants sur le terrain et en dehors, de l’autre Jimmy Butler, dont l’intensité est légendaire… Cette révélation sur les méthodes d’entrainement n’est finalement pas si surprenante. Mais à 37 ans, Andre Iguodala sera sans doute bien mieux dans le « Hawaï » de la NBA !
Andre Iguodala a un petit côté SM… Il reconnait volontiers que les entrainements du Heat étaient parfois mortels, et pas dans le bon sens du terme, et pourtant il a aimé ça ! Même si son retour chez les Warriors montre qu’il préfère quand même finir en douceur.