Joueur de l’équipe de France pour quelques heures, voire quelques jours encore, Evan Fournier deviendra par la suite officiellement un membre des Knicks. Après la signature d’un juteux contrat avec la franchise new-yorkaise, l’arrière tricolore a admis qu’il n’en faisait pas sa priorité en tant que free agent.
À l’orée d’un quart de finale des Jeux olympiques, mieux vaut ne pas être distrait par une préoccupation extérieure. Evan Fournier n’a pourtant pas pu y échapper, lui qui a rejoint le marché des agents libres NBA quelques heures seulement avant la rencontre entre l’équipe de France et l’Italie. Cela n’a pas semblé l’affecter pour autant, lui qui a une nouvelle fois brillé avec 21 points inscrits dans la victoire des Bleus (84-75).
Il faut dire qu’il a débarqué sur le parquet de la Saitama Super Arena après avoir appris une excellente nouvelle. Relativement convoité dans la ligue, l’arrière de 28 ans a en effet paraphé peu avant la rencontre le joli contrat que lui ont proposé les Knicks. Or, à l’issue de la partie, il a volontiers confessé qu’il aurait plutôt souhaité… une prolongation à Boston, dans des propos rapportés par Gary Washburn du Boston Globe.
C’était ma priorité au moment d’aborder l’été, parce que je connaissais bien l’endroit. J’en ai discuté avec Brad (Stevens), et on n’a pas réussi à trouver un accord, comme vous le savez. Mais je gardais plusieurs options sur la table. Il n’y avait pas que Boston, mais j’étais plus enclin à signer là-bas, parce qu’ils avaient monté un trade pour moi, et que je me sentais bien le temps que j’y suis resté. C’est comme ça avec la free agency. Ça peut prendre n’importe quelle tournure.
Comme le présageaient les insiders bien renseignés sur ce dossier, les Celtics n’ont pas daigné accéder aux demandes salariales de Fournier, qu’ils estimaient légèrement trop importantes. Une aubaine pour New York, qui ne s’est pas fait prier pour lui transmettre la proposition qu’il attendait. Et même si cette destination n’était pas celle qu’il privilégiait, More Champagne se réjouit d’y atterrir.
New York était sur mon radar depuis un petit bout de temps maintenant. Et honnêtement, je suis extrêmement heureux à l’idée d’y évoluer l’an prochain.
La franchise de la Big Apple présente à vrai dire un projet alléchant, et sort d’une saison ô combien encourageante. Evan n’a donc pas hésité bien longtemps avant de la rejoindre, et détaille les nombreux motifs de sa signature.
La première des raisons était (Tom) Thibodeau. J’adore jouer sous les ordres d’un coach comme Thibs. Ayant joué pour Steve Clifford pendant quelques années, j’ai le sentiment que je vais être très à l’aise avec lui et son style de jeu. J’aime la pression, être dans la lumière. Ils ont fait une très bonne saison, ils avaient un spot libre, et j’estimais que je pouvais vraiment les aider. Et puis ouais, c’est New York, punaise.
À défaut d’avoir pu trouver un terrain d’entente avec Boston, ce qu’il aurait aimé, Evan Fournier se satisfait donc de découvrir une nouvelle équipe, et non des moindres. À lui de justifier ses paroles, en se distinguant sous le feu des projecteurs de New York.