Kevin Durant a fait honneur à son statut de leader de la sélection américaine lors du quart de finale face à l’Espagne ! En plus de son carton offensif, il a donné une bonne dose de confiance à tout le groupe, notamment grâce à sa déclaration d’après match. Quand l’arrogance et les faits se mélangent…
Il y a des affiches qui ont une saveur particulière, et ce Espagne – États-Unis en quart de finale des Jeux Olympiques en faisait indéniablement partie. Et 13 ans après la légendaire finale à Pékin, où Kobe Bryant a écrit un bout de sa légende, les deux sélections ont encore offert un spectacle de très haut niveau aux amoureux de la balle orange.
Côté ibérique, c’est Ricky Rubio qui a été exceptionnel avec 38 points (13/20 au tir dont 4/7 à 3 points), 4 rebonds, et 2 passes décisives. C’est son plus gros carton offensif en sélection depuis… le championnat d’Europe U16 de 2006, où il avait inscrit 51 points, 24 rebonds, 12 passes et 7 interceptions ! C’est dire si cette performance du meneur est rare !
Mais côté Team USA, Kevin Durant a lui aussi été immense avec 29 points (10/17 au tir dont 4/7 à 3 points), 4 passes décisives, 2 rebonds et 2 interceptions, et il a permis à son équipe de combler un lourd déficit pour valider son ticket pour les demi-finales. Après la rencontre, il a été sans pitié avec les Espagnols… comme il l’a été sur le terrain !
Nous avons réussi à nous créer de bons tirs mais nous n’étions pas en réussite. Nous nous sommes précipités quand nous avons été menés de 7 ou 8 points. Mais réussir à revenir à égalité avant la mi-temps a été crucial pour nous. Et en revenant dans le 3ème quart-temps on leur a cassé la gueule. Après nous avons su gérer le résultat.
Kevin Durant est formel, Team USA a cassé la gueule à l’Espagne en seconde période. Et il est difficile de lui donner tort. À cheval sur la fin de la première mi-temps et le début de la seconde, les hommes de Gregg Popovich ont collé un 34-9 à leurs adversaires pour s’assurer la victoire ! Et s’ils continuent ainsi, les Américains risquent de casser d’autres bouches d’ici la finale !
Team USA tient peut-être son match référence sous Gregg Popovich, ce qui pourrait donner des ailes aux Américains pour la suite du tournoi… Ils viennent sans doute de récupérer leur étiquette de favoris !