NBA/JO – La phrase inadmissible qui a sali la réputation de la Dream Team 1992

NBA Larry Bird et sa folle anecdote avec Team USA
(DR)

Si la Dream Team 1992 reste trois décennies après un monument du sport, admirée par tous, une zone d’ombre est venue obscurcir le tableau durant le tournoi. Elle est signée Charles Barkley, qui avait lâché une phrase très regrettable et condamnable…

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Egaler l’aura de la Dream Team 1992 ? Très improbable, pour ne pas dire impossible. La meilleure équipe de basket assemblée dans l’histoire avait été la sensation des Jeux Olympiques de 1992, déferlant sur Barcelone dans une folie médiatique incomparable. Trop forts, les hommes de Chuck Daly avaient savaté toute la concurrence, s’adjugeant sans prendre un seul temps-mort du tournoi la médaille d’or.

Ce tableau idyllique a néanmoins été entaché par une polémique – une seule. Lors du match face à l’Angola, remporté 116 à 48 (!), Charles Barkley a eu un comportement inapproprié en mettant un coup de coude inexplicable à un adversaire un peu frêle après un lay-up. Le score était alors pourtant de… 38 à 7.

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Le public espagnol a immédiatement hué Sir Charles, et à juste titre. Lui qui s’était déjà fait remarquer par son arrogance avant le match, déclarant de manière célèbre « je ne connais rien sur l’Angola, mais je sais qu’ils sont dans la merde », a franchi la ligne rouge à cet instant-là. Après la partie, l’heure n’était donc pas à évoquer l’écrasant succès de Michael Jordan and co, mais plutôt le geste du Chuckster, qui accaparait toute l’attention médiatique.



Mais plutôt que de calmer le jeu, Barkley a enfoncé le clou, avec une phrase inadmissible :

Les gens m’ont dit de m’en prendre à un gars plus costaud la prochaine fois, et pas à un maigrelet. Il n’avait probablement pas mangé depuis 2 ou 3 semaines.

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Une « blague » sur la famine, dans un pays ravagé par ce mal : fort logiquement, l’Angola et plusieurs pays africains ont été outrés par cette déclaration. Il a fallu de la diplomatie et un comportement plus lisse de Charles Barkley pour calmer le jeu, mais le mal avait malheureusement été fait auprès d’Angolais qui, pourtant, idolâtraient le joueur des Suns.

Cet épisode regrettable n’a évidemment que peu impacté la mystique autour de la Dream Team et les géniales anecdotes savoureuses autour d’elle, mais ce craquage de l’imprévisible et impétueux Charles Barkley reste comme le point noir de l’aventure pour Team USA.

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Le franc-parler de Charles Barkley est légendaire, pour le meilleur… et parfois pour le pire. Ce soir-là de 1992? c’était clairement pour le pire.

Charles Barkley Jeux Olympiques NBA 24/24 Team USA

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