Plutôt intrigués par le marché des buyouts en mars dernier, les Nets auraient cependant pu agiter la trade deadline dans les grandes largeurs. Au lieu de cela, ils ont préféré prendre rendez-vous avec l’avenir, de manière assez culottée.
À l’inverse de plusieurs équipes de la ligue, Brooklyn n’a pas attendu la date butoir du 25 mars pour faire ses plus grosses emplettes sur le marché. Titulaire d’un roster déjà fortement pourvu en matière de talent, la franchise new-yorkaise a en effet attiré James Harden dans ses filets dès le mois de janvier. Un coup majeur, qui l’a par la suite empêché de se montrer très active via des transferts.
En effet, le salaire conséquent du Barbu, conjugué à ceux de Kevin Durant et Kyrie Irving, a considérablement réduit la marge de manœuvre des dirigeants à l’approche de la trade deadline. Dès lors, ces derniers ont patiemment attendu la fin de cette période, pour se pencher activement sur les belles pistes de buyouts. Ont ainsi débarqué dans le groupe de Steve Nash Blake Griffin et LaMarcus Aldridge, tous deux pour le minimum vétéran.
Or, un gros mouvement aurait bel et bien pu être enregistré du côté de BKN avant ces deux signatures. La tendance a longtemps voulu que Spencer Dinwiddie puisse faire l’objet d’un échange, lui dont le contrat se termine cet été. Des tractations auraient notamment eu lieu avec les Lakers. Mais pour Jake Fischer de Bleacher Report, les Nets n’auraient pas gardé l’arrière de 28 ans à contrecœur. Bien au contraire.
Des sources indiquent à B/R que la raison pour laquelle Brooklyn a conservé Spencer Dinwiddie au-delà de la trade deadline, réside en partie dans la capacité des Nets à effectuer un sign-and-trade avec leur combo guard, pour récupérer une autre pièce à ajouter à leur rotation remplie de stars. Dinwiddie pourrait également retourner aux Nets.
Autrement dit, Sean Marks et ses adjoints gardent bon espoir dans le dossier Dinwiddie, et estiment pouvoir trouver un arrangement avec lui pour le laisser filer par le biais d’un sign-and-trade. Ce, seulement si le joueur souhaite bel et bien quitter Brooklyn. Dans l’une de ses dernières prises de parole, ce dernier a cependant clairement laissé la porte ouverte à une re-signature sur place.
Dès lors, le pari de laisser son bail arriver à son terme pourrait s’avérer payant pour les Nets. Peu d’équipes seront ainsi en mesure de dégager le salaire auquel Dinwiddie prétend, et de le ravir à sa franchise actuelle. Compte tenu de la prestigieuse image qu’il possède de lui malgré sa grave blessure, le combo guard devrait effectivement se montrer plutôt gourmand sur le plan financier.
Au risque de le perdre durant la free agency, les Nets ont donc laissé Spencer Dinwiddie devenir agent libre non-restreint, plutôt que de le céder pour une contrepartie dérisoire à la trade deadline. Les prochaines semaines permettront de déterminer si ce choix était le bon.