Véritable légende au poste de meneur, John Stockton était notamment connu pour être un métronome des parquets. Il semble toutefois qu’il ait été particulièrement gâté par la nature… En effet, de récentes révélations font état d’un bug complètement dingue au sujet de son physique.
Quand on parle de longévité au plus haut niveau en NBA, plusieurs noms viennent à l’esprit. LeBron James est certes l’étendard en la matière actuellement, mais Kareem Abdul-Jabbar, Robert Parish, Gary Payton ou encore Karl Malone ne sont pas en reste. C’est aussi vrai pour le maître en la matière : un certain John Stockton.
De 1984 à 2003, dans une carrière NBA qui l’a vu jouer de 22 à 40 ans, le meneur du Jazz a disputé 1504 matchs de saison régulière (5ème plus haut total de l’histoire), auxquels il faut ajouter 182 matchs de playoffs, répartis sur 36 séries. Le tout avec un temps de jeu systématiquement conséquent.
Les blessures et le load-management ? Très peu pour Stockton, qui a joué l’intégralité des matchs lors de 17 de ses 19 saisons au top niveau ! Une stat qui donne le tournis, surtout dans une NBA actuelle tournée vers le load management, qui pose des questions. La réponse se trouve en partie dans une anomalie du corps du meneur, révélée par un article de Deseret News :
Stockton est probablement conçu de manière unique pour ne pas fatiguer. D’un point de vue purement clinique, il est un mystère même pour les docteurs. Son rythme cardiaque au repos est de 35 battements par minute, soit la moitié d’un homme « normal » en bonne santé ! Cette qualité seule lui permet de récupérer au moindre arrêt, là où d’autres joueurs doivent prendre des temps-morts ou sortir.
Sa masse graisseuse est de 4%, autant que Karl Malone et similaire à celle de cyclistes de classe mondiale. Son système cardio-vasculaire, sa capacité pulmonaire et sa pression artérielle sont largement supérieures à celles d’une personne lambda, et supérieures à celles de la plupart des sportifs.
Voilà qui explique effectivement comment John Stockton a su traverser les années sans jamais flancher ou presque, devenant au passage le leader all-time de la NBA en passes décisives et en interceptions réussies. Et son ex-coéquipier à Gonzaga Jeff Condill d’enfoncer le clou, comme un dernier pied de nez à nous autres mortels qui subissons les lois de la fatigue et de l’usure :
Il ne transpire jamais.
Béni par les dieux, John Stockton a tiré un profit maximal des qualités hors du commun de son corps. Impressionnant.