puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Pièces maitresses de la dynastie des Bulls dans les années ’90, Michael Jordan et Dennis Rodman affichaient pourtant des personnalités diamétralement opposées. Dès lors, His Airness avait développé une méthode… spéciale pour se faire comprendre auprès de son partenaire.
The Last Dance l’a encore démontré à merveille il y a quelques mois : partager les parquets avec Michael Jordan apparaissait plus souvent comme une épreuve, que comme une bénédiction. Véritable tyran dans le vestiaire des Bulls, l’icône de la franchise a mené la vie dure à plus d’un coéquipier durant sa période de règne sur la NBA.
Ceci étant dit, la quantité de succès qu’il a pu amasser aux côtés d’un caractère comme celui de Dennis Rodman peut surprendre. Véritable tête brulée, l’intérieur a souvent justifié au fil de sa carrière son image d’électron libre, incontrôlable au sein d’une équipe. Pourtant, MJ et Chicago sont parvenus à tirer la quintessence de son talent.
Cela ne s’est néanmoins pas fait sans un traitement à part entière, notamment en provenance du numéro 23. Ce dernier avait en effet une manière toute particulière de s’exprimer auprès de The Worm. Sam Smith, l’auteur du célèbre livre The Jordan Rules, s’était chargé d’en dévoiler les contours dans une interview accordée en 2017 à Blog A Bull.
Jordan a plus tard indiqué que quand il devait expliquer quelque chose à Rodman, il l’attrapait par les deux tempes, et demandait à Rodman de le regarder droit dans les yeux. Ensuite, il lui demandait plusieurs fois s’il avait compris ce qu’il venait de lui dire, et de le répéter si c’était le cas. Rodman n’était pas stupide. Vraiment. Il était juste timide et extravagant par moments.
Histoire de s’assurer que son message avait bien été perçu par Rodman, Jordan avait donc pour habitude de faire vivre ce genre de mises à l’écart à son partenaire. Le type de scène qui pourrait être prise comme une humiliation par d’autres joueurs, mais que le trublion ne semblait pas percevoir de la sorte. Les résultats, eux, se voulaient grandioses.
En trois ans de collaboration dans l’Illinois, les deux hommes ont tout simplement raflé trois titres. Là était finalement bien l’essentiel pour His Airness, qui se souciait avant tout de son palmarès plutôt que de son image au sein de l’effectif. Rodman avouait d’ailleurs sans aucun regret qu’il ne partageait aucune conversation avec son leader loin des parquets.
Visiblement peu confiant vis-à-vis de la capacité d’attention de Dennis Rodman, Michael Jordan avait recours à une technique peu commune pour parler à son intérieur. Force est de constater qu’elle fonctionnait.
