Véritable légende de la balle orange, Larry Bird a été une incroyable source d’histoires et anecdotes tout au long de sa carrière. L’une d’entre elles a d’ailleurs été révélée pour la première fois il y a peu, impliquant notamment la Dream Team. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est particulièrement gratinée !
Il n’est plus réellement nécessaire de présenter la mythique Dream Team, qui a littéralement marqué l’histoire au cours des Jeux Olympiques de Barcelone, en 1992. Constituée entre autres de légendes telles que Magic Johnson, Larry Bird ou encore Michael Jordan, cette équipe surpuissante n’a laissé aucune chance à ses adversaires pendant le tournoi, s’ancrant au passage dans l’imaginaire collectif.
Néanmoins, pour qu’une équipe remplie avec tellement d’égos surdimensionnés puisse fonctionner en tant que telle, des piqûres de rappel étaient parfois nécessaires. En effet, forts de leur talent intrinsèque délirant, les membres du roster avaient souvent tendance à se voir très (trop ?) beau. Un détail qui peut s’avérer fatidique en compétition.
Parmi ces piqûres, l’une d’entre elles est restée dans l’histoire de Team USA. Avant de partir pour l’Espagne, le sélectionneur Chuck Daily avait ainsi fait jouer son groupe contre une sélection remplie de joueurs NCAA, tels que Penny Hardaway et Grant Hill. Et ce match, ce sont bien les jeunots qui vont l’emporter, couvrant leurs aînés de honte au passage.
Présent parmi cette sélection All-USA, Jamal Mashburn garde un souvenir impérissable de cette expérience. Interrogé au cours du podcast Knuckleheads, le retraité a notamment partagé une anecdote inédite concernant Larry Bird. D’après l’ancien des Mavs et du Heat, la gloire de Boston serait ainsi venu chambrer les universitaires avant la rencontre :
On monte à notre étage, on marche dans le couloir et on voit ce grand type blanc qui arrive. Je me suis dit : « Merde, on dirait Larry Bird ». Il est passé près de nous et a dit : « Vous êtes tous des étudiants ? » On a répondu : « Ouais, ouais. » Il nous a regardés et a dit : « Reposez-vous bien, la semaine va être longue ».
Jamais le dernier à trash-talker l’adversaire, et même considéré comme un spécialiste absolu en la matière, Larry Legend s’est planté en beauté sur ce coup-là ! Peu de joueurs peuvent dire qu’ils ont su contrer les paroles du n°33. Mashburn & co. en font définitivement partie.
Néanmoins, certains d’entre eux ont visiblement pris la grosse tête après ça. Comme l’explique Mashburn, l’un de ses teammates a notamment commis une belle boulette :
On est rentrés à l’hôtel, et Rodney Rodgers a dit : « Larry, tu n’as pas rentré de jump-shots depuis 1984 ».
Quelle erreur monumentale… Quand on connaît la mentalité de gagneur de l’icône NBA, on se doute que cela ne pouvait pas bien se finir pour le pauvre garçon de Wake Forest. Et comme on pouvait s’y attendre, Bird a bien pris sa revanche lors de l’affrontement suivant :
Magic Johnson a passé le ballon à Larry Bird environ huit fois de suite sur le terrain. Larry Bird a récupéré le ballon en jouant Rodney Rogers, et chaque fois qu’il était sur le point de faire un move, il lui a dit ce qu’il allait faire. Il a marqué neuf ou huit fois d’affilée, a quitté le terrain pour aller s’allonger parce qu’il ne pouvait pas s’asseoir sur un banc – il devait s’allonger à cause de son dos – et a dit : « Jeune homme, on dirait 1984, hein ? ».
Morale de l’histoire : ne jamais, ô grand jamais provoquer Larry Bird sur un parquet. Cela pourrait bien vous exploser à la figure par la suite ! Surtout quand on sait le carnage que les hommes de Team USA ont réalisé à Barcelone…