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L’âge et le déclin sont deux données inévitables pour tout athlète de haut niveau, bien malheureusement. Un ancien All-Star en fait ainsi les frais, et la réduction de son rôle pour l’an prochain ne fait que confirmer cette tendance…
Pas facile, de durer au sommet. Empiler les All-Star Games, les sélections All-NBA et les feuilles de stats ronflantes n’est pas donné à tout le monde, et mieux vaut tirer profit de ses meilleures années avant l’inéluctable déclin. Un triste constat que Kevin Love vit de plein fouet depuis plusieurs saisons maintenant.
3ème larron du Big Three lors d’un des titres les plus fameux de l’histoire, le joueur de 32 ans traîne sa misère à Cleveland, entre blessures, irrégularité dans l’attitude et baisse de productivité. Malgré sa sélection pour les JO avec Team USA, qui lui offrira un joli bol d’air, le natif de Santa Monica ne devrait pas voir sa situation s’améliorer l’an prochain.
Chris Fedor de cleveland.com annonce ainsi d’ores et déjà que le rôle de Love, qui a joué 24.9 minutes par match sur la saison écoulée (son plus faible total en carrière), va encore diminuer :
Le temps de jeu alloué à Love devrait rapetisser, et certains dans la franchise se demande si Larry Nance Jr n’est pas plus efficace lorsqu’il joue environ 25 minutes.
Tout dépendra évidemment aussi du choix des Cavs à la Draft, eux qui ont hérité d’un joli 3ème pick à la lottery. Le nom d’Evan Mobley leur fait les yeux doux, mais l’arrivée de l’ancien d’USC pourrait bien faire embouteillage au poste d’ailier-fort, et poser de nouveaux soucis avec Love notamment.
Reste évidemment l’hypothèse d’un trade, régulièrement évoquée depuis de nombreux mois par les insiders autour de la franchise. Le problème ? Le contrat de Love, encore payé environ 30 millions par an jusqu’à 2023. C’est beaucoup, voire trop pour trouver preneur, à moins d’absorber un autre contrat-boulet en retour.
La piste d’un transfert reste clairement envisageable, mais ne soyez pas étonnés si K-Love poursuit l’aventure à Cleveland, faute de mieux. Dans cette optique, son rôle sera réduit afin de favoriser le développement d’un groupe jeune et dynamique, dans lequel il n’a plus forcément toujours sa place.
Kevin Love sait à quoi s’attendre l’an prochain : du banc, plus qu’il n’en a jamais connu dans sa vie. De quoi peut-être renforcer ses velléités de trade.
