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Véritable darling de la NBA en 2020-21, New York a épaté par son niveau de jeu surprenant. Résultat, les dirigeants de la franchise comptent bien capitaliser dessus lors de l’été à venir. Ils prévoiraient notamment une énorme action, qui impliquerait la draft !
Loin d’être projetés aussi bons cette année, les Knicks ont pourtant créé la surprise, en allant se hisser jusqu’en playoffs. Une bonne nouvelle pour les fans, habitués depuis longtemps à la médiocrité, mais aussi pour le front office, qui voit la franchise devenir à nouveau intéressante pour les agents libres. De quoi pouvoir planifier l’intersaison à venir avec ambition.
D’ailleurs, la fin de saison contre les Hawks au premier tour leur a donné du temps pour identifier leurs besoins principaux, comme le révèle Marc Berman du New York Post :
L’entraîneur des Knicks, Tom Thibodeau, a déclaré que la franchise cherchait à « ajouter du shoot – pas seulement du tir à 3 points, mais aussi des shoot en catch-and-shoot, des ailes et des gars qui peuvent shooter ».
À côté de ça, il y a toutefois aussi la question du meneur de jeu, gros point faible de l’équipe à l’heure actuelle. Mais comme l’explique Berman, Leon Rose et Scott Perry auraient également un plan pour cela. Ils projetteraient ainsi de mettre la quasi-totalité de leurs picks de draft dans la balance, afin de monter un blockbuster trade !
Les Knicks ont aussi désespérément besoin d’un meneur de jeu titulaire, et cela se fera par le biais de la free agency – avec près de 60 millions de dollars de cap space – ou d’un trade. En fait, cela pourrait avoir lieu le 29 juillet, le soir de la draft, les Knicks abandonnant trois de leurs quatre choix de draft (19, 21, 32, 58). Thibodeau n’a pas seulement parlé de monter dans la draft, mais aussi d’en sortir, tout simplement.
Après des années à squatter les bas-fonds de l’Est, NY se retrouve pour la première fois depuis longtemps sans hauts choix dans la draft. Et étant donné qu’ils disposent de deux d’entre eux au premier tour, il semble tout à fait possible de monter un échange intéressant. D’autant plus qu’à part ça, les Knicks ne disposent pas d’énormément d’assets.
En effet, une très grande majorité de l’effectif est en fin de contrat, ayant été signée pour des deals d’un ou deux ans maximum. La franchise doit donc se montrer inventive, si elle ne parvient pas à ferrer un gros poisson sur le marché des agents libres. Comme l’ont montré certaines franchises par le passé, disposer de beaucoup de choix de draft peut donner pas mal d’options. Aux New-Yorkais de choisir la bonne.
L’été pourrait être très agité dans la Grosse Pomme, mais pour de bonnes raisons cette fois. La hype est de retour chez les Knicks, et on souhaite à cette franchise mythique de pouvoir prolonger cette stabilité qu’elle a mis des années à trouver.
