Très médiatisé avant même de mettre un pied en NBA, Lonzo Ball n’a pas eu que des moments faciles dans sa vie. Le meneur des Pelicans a dû faire face à de nombreuses périodes de doute dans sa vie. Il a d’ailleurs raconté la pire d’entre elles il y a peu.
On le sait, être drafté haut équivaut à une certaine pression sur les épaules d’un joueur. Celui-ci doit alors justifier la confiance de sa franchise, qui a misé gros sur lui. Mais c’est encore plus le cas quand vous êtes un jeune joueur suivi par tout le pays, et ce alors que vous n’étiez encore qu’à l’université.
Chez les Pelicans, on compte notamment deux hommes qui correspondent à ce profil : Zion Williamson et Lonzo Ball. Ce dernier a été médiatisé très jeune par son père Lavar, qui a bâti tout un business autour de ses fils basketteurs. Le frère de LaMelo n’a toutefois pas toujours eu la confiance de son entourage, comme il l’a expliqué au cours de l’émission Uninterrupted :
Mon père ne m’a jamais laissé jouer en AAU ou à un tournoi de base-ball ou autre, alors j’étais juste un enfant du coin dont personne ne connaissait vraiment l’existence. Mais j’ai été invité au camp de Team USA pour faire partie de l’équipe et j’ai fini par être coupé. Je me sentais mal après ça.
C’est à partir de là que ma carrière de lycéen a pris forme, car je me suis dit : « Il n’y a pas moyen que je ne sois pas l’un des 15 meilleurs joueurs de ma classe ». Je suis passé d’une situation où je n’étais même pas classé à celle où j’étais numéro 2, je crois, lorsque j’étais en terminale. Cela m’a donné la motivation de chasser tous les gars qui étaient devant moi et que les gens pensaient meilleurs que moi.
Ce statut d’underdog, le meneur s’en est donc servi pour se rebâtir psychologiquement. En plus de cela, cette expérience lui permet aujourd’hui de plutôt bien faire abstraction des rumeurs de départ autour de lui. Il peut ainsi aborder la free agency dans un état d’esprit relativement serein.
Auteur de 14.6 points, 4.8 rebonds et 5.7 passes par match avec New Orleans cette saison, Zo a un profil qui peut intéresser du monde. Certes, beaucoup le critiquent pour sa maladresse au tir (41% au global, 38% de loin), et il n’a selon certains, jamais justifié les attentes après sa draft en 2ème position par les Lakers, en 2017. En revanche, sa dureté mentale (et défensive) pourrait s’avérer précieuse pour un candidat aux playoffs, voire au titre.
Habitué à la pression et aux critiques depuis longtemps, Lonzo Ball a réussi à ignorer tout ça au fil des années. La preuve d’une belle maturité mentale de la part de l’aîné de la fratrie.