Embourbé dans le marasme de Houston, John Wall n’a plus grand chose à voir avec le joueur du début des années 2010. Néanmoins, sa carrière au point mort pourrait bien être relancée. Selon des rumeurs, un candidat aux playoffs aurait ainsi des vues sur le meneur.
Sorti de la fac de Kentucky en 2010, John Wall avait immédiatement fait forte impression chez les Wizards. Avec pratiquement un double-double de moyenne en neuf ans à D.C. (19 points et 9.2 passes), le dragster a d’ailleurs des chiffres plus qu’honorables. Malheureusement, une grosse blessure en 2019 lui a fait manquer toute une année de compétition, avant qu’il ne soit envoyé à l’automne dernier aux Rockets.
À Houston, l’ancien n°1 de draft semble petit à petit tomber dans les oubliettes de la grande ligue. Sa franchise elle-même souhaite se séparer de lui. Et justement, un ex-dirigeant resté anonyme a révélé à NBA Analysis Network qu’un concurrent serait intéressé par lui. Et il s’agirait tout simplement de New York :
Les Knicks ont un certain niveau d’intérêt pour John Wall. Houston aimerait le transférer et obtenir quelque chose de valeur pour lui. Il ne convient pas aux Rockets sur le long terme, et si New York le veut vraiment, ils ont les pièces nécessaires pour conclure un accord. Wall n’est pas leur priorité absolue cette saison, mais il pourrait être une excellente option de repli et l’intérêt est là.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’intérêt des Knicks peut paraître surprenant. En effet, s’il existe un vrai besoin au poste de meneur, Derrick Rose étant free agent à la fin de la saison, on doute que Wall soit vraiment un bon choix. Le garçon trimballe avec lui un lourd passif sur le plan physique depuis quelques saisons, ainsi qu’un assez mauvaise réputation en tant que coéquipier…
Mais le plus gros souci provient de son salaire. C’est simple, J-Wall doit encore toucher près de 92 millions sur deux ans après cet exercice. Non seulement cela plomberait les finances de NY, mais en plus il semble compliqué à l’heure actuelle de savoir quel package Leon Rose et Scott Perry aurait à offrir. Peu de joueurs seront sous contrat l’an prochain, et le seul à émarger à plus de dix millions de dollars par saison est Julius Randle.
Dans le cas où cela devait toutefois finir par fonctionner, Houston aurait réussi son coup, en se débarrassant d’un contrat toxique. Un bon moyen de reconstruire sur des bases saines, avec un effectif encore assez jeune. Si Wall devait néanmoins rester, alors les Texans se laisseront peut-être tenter par la stretch provision, qui leur permettrait de le couper en étalant son salaire sur plusieurs années. Pas non plus le meilleur des scénarios…
John Wall à New York ? Pour l’instant, on encore du mal à y croire. Imaginer l’ancien Wizards s’intégrer efficacement dans les systèmes de Tom Thibodeau reste compliqué. Il faudra en tout cas guetter une éventuelle confirmation venant des Knicks durant l’intersaison.