Sous contrat jusqu’en 2023 avec les Lakers, LeBron James ne devrait pas avoir à gérer une intersaison mouvementée par un transfert. Néanmoins, cela ne l’a pas empêché de se faire séduire par une franchise rivale… qui a fait les frais de sa démarche !
Début décembre, la fenêtre de tir apparaissait encore bien ouverte. Elle a cependant rapidement été refermée… par le King himself. Initialement titulaire d’une player option pour sa saison 2021-22 avec les Lakers, LeBron James a finalement décidé de prolonger son aventure à Los Angeles, avant même l’entame de l’exercice 2020-21.
Désormais, c’est bien jusqu’en 2023 que son destin est lié à la franchise Purple & Gold. Il semble donc impertinent de tenter une quelconque approche vers lui pour le recruter d’ici là. C’est pourtant ce qu’a fait Pat Riley, le président du Heat, avec une déclaration tout sauf délicate. Tant et si bien que cela lui a valu une belle réprimande de la part de la ligue.
Heat President Pat Riley has been fined $25,000 for violating the league’s anti-tampering rule during radio interview regarding Lakers‘ LeBron James.
— Shams Charania (@ShamsCharania) June 9, 2021
Le président du Heat, Pat Riley a écopé d’une amende de 25.000$ pour sa violation de la règle anti-tampering de la ligue durant une interview radio concernant la star des Lakers, LeBron James.
Il faut donc croire que « laisser la clé sous le paillasson » pour une superstar adverse constitue bien un démarchage aux yeux d’Adam Silver.
Ce n’est pourtant pas comme si Riley n’avait pas été prévenu seulement… quelques heures plus tôt. Mardi, la NBA a en effet sanctionné encore plus durement un autre dirigeant pour ses approches en direction de Stephen Curry. Les comptes de la ligue ont donc subitement gagné pas moins de 100.000$ grâce à ces réprimandes.
Les sollicitations du grand patron de Miami n’auront quoi qu’il en soit eu aucun effet sur leur cible, restée muette sur le sujet. Tout du moins en apparence. Certains n’hésiteront par exemple pas à avancer que ces propos ont déclenché un brin de nostalgie chez LeBron, le poussant ainsi à… changer son numéro de maillot.
Parce que la ligue ne fait preuve d’aucune tolérance envers le tampering, et encore moins lorsque cela implique ses stars les plus prestigieuses, Pat Riley a dû sortir le portefeuille. Morale de l’histoire : accoster LeBron James aussi sèchement ne reste pas impuni.