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Apparaissant toujours comme une légende aux yeux des fans et des joueurs NBA, Michael Jordan ne ferait cependant pas totalement l’unanimité dans la ligue. C’est en tout cas ce qu’indique une récente rumeur péjorative le concernant.
Difficile, pour les anciennes gloires de la ligue, de se montrer à la hauteur des attentes dans un poste d’exécutif. L’affirmation s’applique tout particulièrement à Michael Jordan, qui a placé la barre haut durant sa carrière de joueur. À la tête des Hornets depuis 2010, la légende des Bulls est loin d’afficher un bilan reluisant dans ses fonctions de dirigeant.
Sa franchise n’a ainsi pris part qu’à 3 éditions de playoffs sous sa gouvernance, sans parvenir à passer ne serait-ce qu’un tour. Or, la roue serait sur le point de tourner, puisque le jeune roster actuel n’était qu’à un match de prendre part à la postseason. Cela n’empêche pas les pairs de MJ de le blâmer, comme le rapporte Marc Stein du New York Times.
Jordan est critiqué dans la ligue pour son style de gestion détaché, et pour avoir rempli son front office et son board de dirigeants avec des gens de son réseau personnel – même s’il n’est pas seul dans les deux cas. Il a aussi reçu des critiques pour avoir maintenu sa confiance dans ses mauvais choix de Draft comme Adam Morrison, Michael Kidd-Gilchrist et Frank Kaminsky, et pour avoir soutenu la décision de sélectionner Malik Monk en 11ème position de la Draft 2017, plutôt que Donovan Mitchell.
Un rapide résumé qui ne plaide pas la cause de Mike, notamment via les exemples précis donnés de mauvais choix qu’il a pu prendre ces dernières années. Néanmoins, le « style de gestion détaché » évoqué par le journaliste requiert de plus amples explications. Ce dernier s’est donc affairé à justifier cette étiquette de propriétaire distant portée par Jordan.
Jordan passe la majorité de son temps en Floride et, jusqu’à l’addition de Hayward en novembre, ne s’était pas montré très visible et efficace dans son rôle de recruteur d’agents libres, malgré son aura. Garder ses distances était cependant compréhensible cette saison, puisque le protocole sanitaire de la ligue ne l’aurait autorisé à interagir avec joueurs et coachs que s’il avait été testé quotidiennement pour le coronavirus.
Autrement dit, à l’inverse de la plupart des dirigeants de la ligue, His Airness garde non seulement ses distances avec Charlotte et sa politique sportive, mais a aussi tendance à se tromper lorsqu’il tente de s’impliquer un peu plus. Les hommes de James Borrego vont donc avoir intérêt à présenter des résultats rapidement, sous peine d’écorner un peu plus l’image de leur boss.
Inattaquable pour ses performances sur les parquets, Michael Jordan s’avère bien moins irréprochable depuis son élévation dans les bureaux des Hornets. De quoi écoper d’une mauvaise réputation dans la ligue.
