Se classer en première position lors de sa draft, c’est une chance pour beaucoup de joueurs, une malédiction pour d’autres. Cependant, et selon un ancien membre de la NBA, être le choix numéro 1 serait encore plus dur que d’être MVP. Rien que ça.
Alors que les playoffs suivent leur cours, les équipes non présentes se tournent déjà vers le futur, et notamment la draft. C’est le moment pour les scouts de faire leur travail et récolter un maximum d’informations sur les prospects de demain. Qui succédera à Zion Williamson, ou plus récemment Anthony Edwards ? Si loin de l’événement, impossible à savoir.
Car être en première position, c’est évidemment assez compliqué. Si le talent est là et que le fossé est immense avec la concurrence, alors le choix est vite fait. Mais si ce n’est pas le cas, comme avec la dernière cuvée en date, alors tout dépend de la franchise qui figure au sommet de la loterie.
Il est clair qu’il est difficile de se classer en premier choix, et ce n’est pas Metta World Peace qui va nous contredire. Dans un récent message sur Twitter, l’ancien Laker s’est exprimé sur la draft et selon lui, il est plus ardu de figurer au sommet que d’être un MVP. Oui, il a employé cette comparaison, qui ne fait pas forcément l’unanimité.
How can we say not every number 1 pick should go to the HOF? Try being a number 1 pick . It’s extremely hard. Being a number 1 pick might be harder than being mvp . Put them all in the HOF . Being a number pick is harder than commentating
— Metta World Peace (@MettaWorld37) May 24, 2021
Comment peut-on dire qu’un premier choix de draft ne devrait pas atterrir au Hall of Fame ? Essayez d’être un premier choix. C’est extrêmement dur. Etre le first pick est peut-être plus difficile que d’être un MVP. Placez-les tous au HoF, c’est plus dur de commenter.
Si l’on se fie à MWP, Edwards, Williamson ou même Towns ont déjà gagné leur ticket pour le Hall of Fame. Une opinion qui fait évidemment débat, surtout quand il explique qu’il est plus facile d’être un MVP. Les probabilités sont plus faibles, c’est certain, mais disons que tout le monde n’est pas d’accord avec cette affirmation.
Un Anthony Bennett en est le parfait exemple, lui qui est considéré comme l’un des plus grands busts de l’histoire. S’il a été premier choix de sa draft, il n’a jamais pu confirmer les attentes placées en lui, au grand dam des Cavs. Comme quoi, être le meilleur de sa cuvée n’est pas forcément un gage de réussite, ni une porte pour le Hall of Fame.
Metta World Peace s’est peut-être enflammé concernant le débat entre le premier choix d’une draft et le MVP, et c’est peu dire. Pour beaucoup de ces joueurs, la route est encore longue, et une place pour le HoF est loin d’être une certitude.