Pour ses retrouvailles avec les Clippers en playoffs, Luka Doncic n’a certainement pas voulu faire dans la dentelle. Patrick Beverley l’a vite compris, et a subi la rage de la star slovène, auteure d’un violent message dégradant envers son homologue après un gros highlight.
Interrogé il y a quelques jours sur son futur duel avec Marcus Morris, avec qui il présente un certain passif en playoffs, il l’avait joué relax, presque sûr de sa force. Sa prestation lors du Game 1 face aux Clippers a permis de comprendre pourquoi il avait employé cette attitude. Indéfendable, Luka Doncic a pratiquement terrassé LA à lui seul.
Pour son 7ème match de postseason, l’arrière slovène s’est fendu d’un bien joli triple-double (31 points, 10 rebonds, 11 passes) – entrant ainsi dans l’histoire – pour venir à bout de Kawhi Leonard & co. Même Patrick Beverley, chargé de défendre sur lui à de multiples reprises, n’a pas fait le poids. Illustration avec cette séquence de domination du Maverick, accompagnée d’un trash-talking épicé.
Luka to Beverly « TOO FUCKING SMALL » pic.twitter.com/vWI3fSGL3b
— hoops bot (@hoops_bot) May 23, 2021
Luka à Beverley : « TROP P*TAIN DE PETIT »
Il est vrai que malgré toute la science défensive de Pat Bev, difficile pour lui de tenir le choc physique face à un joueur de plus de 2 mètres et 100 kilos. Luka en avait bien conscience, et s’est amusé à ridiculisé son adversaire direct au poste et en isolation. Pratiquement sur les rotules, le meneur des Clips a donc subi une double humiliation.
Connaissant le bonhomme, ce dernier ne risque cependant pas de se laisser faire de la sorte pendant toute la série. Beverley aura sans doute préparé une réponse à son homologue pour le match 2, et ne manquera pas d’utiliser à son tour un langage fleuri s’il vient à mettre un shoot sur sa tête. Tout cela promet quoi qu’il en soit un joli mano a mano dans les jours à venir entre deux forts caractères.
Luka Doncic n’était pas sur le parquet du Staples Center pour plaisanter ce samedi, et l’a bien fait comprendre à cette occasion. Sa manœuvre reste pour le moins risquée, compte tenu du tempérament bien trempé de Patrick Beverley