NBA – Les stats surréalistes de Dennis Rodman lors de son passage aux Spurs

Dennis Rodman sous le maillot des Spurs
WOAI

Rebondeur boulimique par excellence, Dennis Rodman a toujours été bon pour des feuilles de stats absolument démentielles. Ce fut notamment le cas à San Antonio, comme le révèle un média américain qui s’est récemment penché sur le sujet. Les chiffres sont à peine croyables.

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S’il y a une chose que l’on peut dire à propos de Dennis Rodman, c’est qu’il n’était clairement pas un joueur comme les autres. Là où bon nombre de légendes NBA se sont distinguées par leurs aptitudes de scoreurs, The Worm ne tournait lui qu’à 7.3 points de moyenne en carrière. Au rebond, en revanche, le bonhomme était une véritable bête sauvage, capable d’aller chercher n’importe quel tir raté.

Cette dichotomie, on a particulièrement pu la constater durant son passage aux Spurs. En deux saisons chez les Éperons, il va ainsi tourner à 5.6 points pour… 17.1 rebonds par match ! Des statistiques diamétralement opposées. Sa première saison fut notamment folle dans ce domaine, comme le révèle une enquête de Basketball Network :

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Lors de sa première saison avec les Spurs, Rodman a enregistré une moyenne de 4,7 points, 17,3 rebonds et 2,3 passes décisives par match. Lors de sa première saison, il a enregistré des chiffres hallucinants. Au cours de celle-ci, The Worm a connu un total de 27 matchs avec 20 rebonds ou plus, et dans six d’entre eux, il n’a pas marqué un seul point.



Parmi les sorties les plus surréalistes de Rodzilla, on compte notamment un match à zéro points pour 28 rebonds en décembre 1993, contre les Hornets. Ou bien cette rencontre de novembre 1993 face aux Suns, quelques semaines plus tôt, durant laquelle il va cumuler 25 prises sans inscrire le moindre point. Autant de feuilles de stats absolument dingues à relire de nos jours, dans une NBA de plus en plus axée sur le scoring en masse.

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Pour autant, c’était bien du Rodman tout craché que de ne pas se conformer à ce qui devait être fait, en principe. Sa simple présence dans le Texas en est le meilleur exemple, puisqu’il y était détesté par à peu près tout le monde. Mais comme à son habitude, l’intérieur n’en avait cure, comme il l’a expliqué en 2019 dans l’émission Cold as Balls :

Il (Gregg popovich, ndlr) ne m’aimait pas du tout. Je n’étais pas du genre à aller à l’église, et David Robinson m’a traité de diable. J’ai dit, « ok, mec, peu importe ». J’ai dit que « vous ne m’avez pas payé pour être gentil, bordel. Vous m’avez payé pour gagner des p*****s de matchs ».

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Cette pige de deux ans aux Spurs résume parfaitement la carrière de Dennis Rodman. Quasi invisible au scoring, le quintuple champion a pourtant fait partie de ces joueurs capables de faire basculer un match, voire une série de playoffs par leur seule activité sous les cercles. C’est ce genre de choses qui ont fait de lui une légende.

Dennis Rodman NBA 24/24 San Antonio Spurs Stats, records

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