Dans une NBA où le jeu s’accélère toujours plus, il est logique que de nombreux vieux records tombent les uns après les autres. Le dernier en date a en revanche de quoi couper le souffle. En effet, un joueur a réalisé cette saison une dinguerie jamais vue dans l’histoire.
Que vous soyez un shooteur du dimanche ou un sniper d’élite sur les parquets, intégrer le fameux club du 50/40/90 d’adresse au tir (tir global, trois points, lancers francs) reste l’objectif n°1 pour toute gâchettequi se respecte. Y parvenir sur 82 matchs est une performance remarquable, au point que seuls huit joueurs y sont parvenus dans l’histoire.
Néanmoins, l’exploit qui a eu lieu cette saison relègue ce fameux club d’élite au second plan. En effet, Tony Snell a trouvé le moyen de faire encore mieux en 2020-21. Comme le révèle StatMuse, l’arrière évoluant à Atlanta affiche des pourcentages d’adresse tellement incroyables… qu’il vient de fonder son propre casting all-time dans l’histoire de la grande ligue !
Tony Snell is officially the first player in NBA history to have a 50/50/100 season (min 100 attempts).
— StatMuse (@statmuse) May 17, 2021
50.9 FG%
56.9 3P%
100 FT%
Tony Snell est officiellement le premier joueur de l’histoire de la NBA à réussir une saison en 50/50/100 (min. 100 tirs tentés).
50.9% au tir
56.9% à trois points
100% aux lancers francs
Larry Bird, Dirk Nowitzki ou encore Stephen Curry peuvent aller se rhabiller, c’est Tony Snell qui est le plus adroit de tous ! Au passage, il bat le record d’adresse à distance de Kyle Korver sur un exercice, qui était de 53.6% derrière l’arc. Bien sûr, maintenir des chiffres aussi dingues est plus simple quand on a un volume aussi peu élevé (109 tirs à trois points tentés en 2020-21). À titre de comparaison, Curry en a tenté 779 à lui tout seul cette saison !
Néanmoins, il serait injuste envers Snell de dénigrer sa performance. S’il n’a pas beaucoup joué (46 matchs pour 21 minutes de moyenne cette année), l’arrière passé par Chicago et Milwaukee tourne à presque 40% de loin en carrière, ce qui est excellent en soi. Pas un joueur dominant, mais un role player capable d’aller mettre des tirs importants quand c’est nécessaire.
Qualifiés pour les playoffs, les Hawks seront bien contents d’avoir un tel shooteur d’élite dans leur effectif. Il ne sera pas de trop pour libérer des espaces à Trae Young, John Collins et autres Clint Capela.