Véritable légende du sport, la Dream Team des JO de Barcelone est un formidable réservoir à histoires, qui remontent peu à peu à la surface. Charles Barkley nous en a d’ailleurs conté une nouvelle récemment. Une anecdote complètement dingue, car elle tranche totalement avec l’image de l’effectif.
On peut aisément classer l’avènement de la Dream Team lors des Jeux Olympiques 1992 comme l’un des plus grands moments de la balle orange. Auteurs d’un tournoi fantastique, les hommes coachés par Chuck Daily, entraîneur des Pistons, vont surmonter le manque d’alchimie présent dans l’effectif pour nous offrir un basket somptueux, qui va les faire entrer dans l’histoire du sport.
Résultat, c’est toujours un délice de découvrir des anecdotes sur cette équipe mythique. La dernière en date nous provient de Charles Barkley en personne, lors de son podcast The Steam Room. Le Chuckster a ainsi raconté quels étaient les passe-temps nocturnes des joueurs à Barcelone :
On jouait aux cartes tous les soirs, toute la nuit. On avait besoin d’au moins une sieste là-dedans. Mais on jouait aux cartes tous les soirs. Une autre personne qui venait, c’était Scottie. Alors moi, Michael, Magic, et Scottie, on jouait aux cartes tous les soirs.
Ben dîtes donc, voilà qui est bien professionnel comme routine de fin de journée. On doit immédiatement penser aux histoires concernant MJ, qui était particulièrement fan de casinos et jeux en tout genre. Comme Barkley l’explique, il fallait toutefois faire en sorte de ne pas trop se faire griller par le staff de Chuck Daily :
On se réunissait de huit heures du soir à six heures du matin, puis on courait dans la chambre, on faisait une petite sieste et on allait s’entraîner. C’était fou.
Visiblement, cette attitude qui serait pour d’autres sportifs franchement discutable ne les a pas empêché de gagner le titre olympique, et de marquer toute une génération. Jordan, Barkley ou encore Pippen vont ainsi mettre la NBA sur le devant de la scène mondiale, lui permettant de devenir ce qu’elle est aujourd’hui.
Sacré anecdote de la part de Charles Barkley, qui démontre une nouvelle fois que la Dream Team n’était pas toujours synonyme de professionalisme. Mieux vaut éviter de les imiter avec une partie de cartes, à moins qu’on ait leur niveau.