Alors que la NBA basculé dans l’ère des superteams depuis une bonne décennie, certains joueurs font de la résistance. L’un d’eux, qui a véritablement explosé cette saison, n’a jamais caché son envie de défier un certain LeBron James plutôt que de jouer avec lui…
En 2010, LeBron James annonçait qu’il rejoignait Miami pour former les Tres Amigos, et c’est tout le paysage NBA qui basculait. La signature de Kevin Durant à Golden State en 2016 a fini d’enfoncer le clou et d’acter la construction de superteams entre stars… au grand dam de nombreux anciens.
Malgré tout, certains nouveaux venus veulent marquer une rupture avec cette néo-tradition, à l’image de Julius Randle. Excellent cette saison au point d’être dans la course au titre de MVP selon Anthony Davis, l’ailier-fort des Knicks avait été clair dès son arrivée dans la ligue en 2014 :
Je veux prouver que je suis le meilleur, me mesurer aux autres. J’ai une mentalité à l’ancienne, je préfèrerais affronter LeBron qu’être dans son équipe. Peut-être que dans le futur je voudrai jouer avec lui, je l’ai regardé toute ma vie. Mais je préfère autant me battre contre lui et le vaincre plutôt qu’être avec lui.
En 2018, fidèle à ses propos, Julius Randle a joint le geste à la parole en demandant son trade des Lakers dès qu’il a appris la venue du King. Ryan O’Donnell de SB Nation confirme :
Aussi tôt que LeBron James a annoncé sa venue à Los Angeles au premier jour de la free agency, Julius Randle a demandé aux Lakers de le laisser être agent-libre non-restreint.
Voeu exaucé pour l’ancien de Kentucky, qui est parti préchauffer à New Orleans. La suite, on la connait désormais, avec cette signature aux Knicks et le rôle prépondérant dans la renaissance de la franchise de la Big Apple. Un bien joli parcours, au forceps, et sans se compromettre et renier ses idées.
Chaud bouillant après son exercice incandescent, Randle a d’ailleurs déjà lancé les hostilités pour les playoffs. Imperméable à la pression, il devrait avoir l’opportunité de montrer de belles choses en post-season, pour le plus grand plaisir des fans new-yorkais.
Jouer avec LeBron James et profiter du King pour atteindre les Finales ? Très peu pour Julius Randle, qui a toujours voulu se construire tout seul. Respect.