Sujet du moment en tant que nouveau détenteur du record de triple-doubles en carrière avec Oscar Robertson, Russell Westbrook a récemment fait l’objet d’une belle comparaison de la part de Steve Kerr. Pour le coach des Warriors, une ancienne gloire se rapproche de lui en de nombreux points.
La fin de saison se révèle décidément réjouissante pour les Wizards. Auteurs d’une improbable remontée au classement ces dernières semaines, les hommes de Scott Brooks (32-26) voient également Russell Westbrook écrire l’histoire soir après soir. La dernière sortie en date de la franchise, ce samedi, n’a pas fait exception à la nouvelle règle.
Auteur d’une nouvelle prestation XXL, le Brodie a égalé le record jugé inaccessible d’Oscar Robertson en matière de triple-doubles. Une prouesse qui lui vaut évidemment bon nombre de louanges, mais que n’a pas attendue Steve Kerr pour le comparer à une légende all-time dans le « Damon, Ratto & Kolsky Show » de 95.7 The Game.
Personnellement, j’ai adoré Allen Iverson. J’ai adoré sa passion. J’ai adoré son énergie. J’ai simplement adoré sa détermination. Je pense qu’à bien des égards, il ressemblait beaucoup à Russell Westbrook, dans le sens où tout le monde ne l’appréciait pas. Peut-être que vous pouviez ne pas aimer certains aspects de son jeu, mais vous ne pouviez qu’apprécier son côté athlétique et son désir féroce de gagner tous les soirs. C’est ce que j’ai adoré chez AI.
C’est également ce qu’il doit adorer chez Westbrook, qu’il croise sur les parquets NBA depuis plusieurs années en tant qu’entraîneur des Warriors. Malgré une personnalité et un style de jeu clivant, le MVP 2017 ne peut en effet recevoir aucune critique concernant sa rage de vaincre, et son dévouement quotidien au jeu.
Kerr n’est cependant pas le premier à le mettre en comparaison avec AI. Suite à un récent débat comparant leurs deux carrières, The Answer s’était d’ailleurs lui-même fendu de gros compliments envers son successeur attitré. S’il souhaite honorer ce rapprochement jusqu’au bout, Russ West devra espérer inspirer la génération suivante de meneurs, comme a pu le faire l’icône des Sixers en son temps selon le coach de Golden State.
Les gars que vous pouvez regarder de nos jours, et le jeu dans son ensemble est basé sur l’hésitation et la perturbation des porteurs de balle. Donc Iverson a littéralement changé les règles sans avoir jamais rien eu à dire. Par le simple fait de jouer à sa manière, et en faisant ce qu’il faisait, il a bouleversé toute une génération quand on voit tous les joueurs qui débarquent.
Toujours plus déboussolant à 32 ans, Russell Westbrook continue d’être mis sur un pied d’égalité avec Allen Iverson. Sa réaction à ces comparaisons en cascade sera certainement intéressante à entendre.