Très peu en vue ces dernières années en NBA, Vincent Poirier est sorti par la petite porte de la grande ligue. Mais pour le Français, aucun regret à avoir, bien au contraire. Il est justement revenu sur le sujet.
Deux saisons en NBA, et puis c’est tout : c’est le bilan de Vincent Poirier outre-Atlantique. Une campagne aux Celtics, puis aux 76ers avec un temps de jeu moyen de 5.3 minutes, autant dire que le pivot n’a jamais eu l’occasion de s’exprimer dans la grande ligue. Alors quand il a été coupé par les Knicks, son choix était rapide.
Mais avant son trade aux Knicks, Poirier avait très mal digéré son départ des 76ers, qui ont sans doute manqué de classe durant le processus. Qu’importe, l’intéressé a tourné la page, et n’en veut certainement pas à Doc Rivers. Il s’est expliqué lors d’une interview disponible sur le site de l’équipe de France.
Le Real a été le premier club à appeler lorsque j’ai été coupé par les Knicks. En NBA c’est le business mais ce n’est pas mes affaires. J’en avais parlé dans les médias mais ça avait été amplifié. Je n’en veux pas à Doc Rivers. Après, j’aime le côté humain, quand les choses sont honnêtes et franches. Je pense que la mentalité ici est différente, moins business. Il y a une part d’affect.
S’il aurait pu tenter à nouveau sa chance dans une autre équipe NBA, Poirier a choisi de rejoindre l’Europe. La raison ? Les jeux Olympiques qui se profilent, et le Français a envie de faire partie de l’aventure. Quitter la grande ligue, ce n’était donc pas vraiment un problème pour lui.
Non pas du tout. J’avais dit à mon agent qu’en vue des Jeux Olympiques je voulais jouer et que s’il fallait retourner en Europe, je retournerais en Europe. Ça n’a vraiment pas été un choix difficile, j’étais très content de signer au Real Madrid.
Ce que Poirier retrouve, c’est aussi un peu plus de stabilité. Avec un contrat de 3 ans, il peut uniquement se concentrer sur le basket, et l’on imagine que c’est un soulagement :
C’était voulu. Je voulais un contrat longue durée. J’ai fait trois déménagements en deux ans. Je suis quelqu’un qui aime la stabilité, qui aime être à l’aise dans sa vie pour être performant au basket. Là je vais être focus à 100% sur le basket, je n’aurais pas d’autres préoccupations.
La NBA, c’est terminé pour Vincent Poirier, du moins pour le moment. Le Français est heureux en Espagne, prêt à gagner la Liga, et à décrocher un ticket avec l’équipe de France pour les Jeux Olympiques. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.