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Trash-talker Russell Westbrook ? Très très mauvaise idée. Un adversaire explique les conséquences désastreuses que ça peut avoir, de sa propre expérience. C’est presque à se demander si on parle bien d’un humain.
Alors que les Wizards s’affichent actuellement à la dixième place de l’Est (28-34), à seulement deux matchs d’une place en playoffs, ils peuvent pour cela grandement remercier un certain Russell Westbrook. C’est assez simple, le meneur affiche en avril des statistiques démentes, tout simplement jamais vues dans l’histoire.
Un triple-double XXL par-ci, un nouveau record all-time par-là : la Westbeast devenue Eastbeast cartonne tout sur son passage et montre même une confiance assez dingue, comme le prouve sa récente déclaration très arrogante contre ses haters. Sous le feu des projecteurs, il est sur toutes les lèvres, notamment celles de ses adversaires.
Joe Ingles a par exemple révélé, de sa propre expérience, pourquoi il ne faut jamais provoquer Westbrook sur un terrain. Car oui, les conséquences peuvent être désastreuses.
Joe Ingles : Je pense que Russ’ est l’un de ces gars. Si vous vous en prenez à lui de la mauvaise façon, si vous lui dites la mauvaise chose, si vous vous vous en prenez à lui sur une balle morte ou quoi que ce soit, il lui suffit d’une seconde et il peut aller taper un 20-20-20. Comme on l’a dit, on a déjà vu ça.
Mal parler à Russell Westbrook, le titiller ou encore pire, le trash-talker, c’est s’exposer au risque de déclencher un gigantesque incendie dans le corps du meneur. C’est du moins le retour d’expérience du très respecté Joe Ingles, après 7 saisons dans la ligue.
Il est vrai que RW est parfois qualifié de véritable « psychopathe des parquets » par ses adversaires, c’est notamment ce qu’on vous expliquait il y a quelques temps dans cet article. Pour faire simple, mi-homme, mi-possédé. D’ailleurs, en 2021, cet hydrique tourne encore en triple-double de moyenne : 21.5 points, 11.2 rebonds et 11 passes.
Avis aux adversaires, surtout les plus jeunes, la meilleure chose est de ne jamais parler à Russell Westbrook. A défaut de le déstabiliser, il risque juste de prendre ça comme du carburant pour terminer la boucherie.
