Toujours pas assurés d’accéder directement aux playoffs, les Lakers pourraient vivre une fin d’exercice sous tension. Mais pour une ancienne gloire de l’équipe, outre la présence dans le Top 6 de l’Ouest, un grand objectif devra être atteint pas les Angelinos.
Rarement un derby face aux Kings n’aura revêtu autant d’enjeu pour les Lakers ces dernières années. Car si leurs adversaires ont quasiment dit adieu à leurs chances de playoffs, celles des champions en titre ne sont quant à elles toujours pas garanties. La faute à une remontée au classement de Dallas, 6ème (35-27), et au danger toujours bien d’actualité représenté par Portland, 7ème (34-28).
Avec une avance de seulement 2 matchs sur la 7ème place de la conférence, les hommes de Frank Vogel (36-26) n’ont pas d’autres choix que d’enchainer les victoires sur la fin de saison. Mais pour Robert Horry, présent sur le plateau de Spectrum SportsNet ce vendredi, le coach devra également résoudre une autre équation dans les jours à venir : celle de la rotation.
.@RealAClifton & @RKHorry recap the #Lakers road trip and look ahead to the final stretch of the regular season. pic.twitter.com/bLdO1z8FMj
— Spectrum SportsNet (@SpectrumSN) April 30, 2021
Je veux voir Vogel réduire sa rotation. Parce que quand vous arrivez en playoffs, vous devez avoir un plan de jeu, et vous ne pouvez pas vraiment le préparer sans LeBron pour l’instant. Je sais que certains joueurs vont avoir du mal à l’accepter, mais il n’y a pas le choix. Je suis de la vieille école, et pour moi, il faut une rotation à 8 joueurs, comme ça, ces gars ont un meilleur rythme. Même si certains égos vont être froissés.
Durant les dernières Finales, l’entraineur et ses adjoints avaient opté pour une rotation à 9 éléments, après avoir fait grandement tourné sur la fin de saison régulière. L’heure n’est donc peut-être pas encore à la précipitation sur ce point dans les bureaux de LA. Mais selon Horry, il serait temps d’établir une véritable hiérarchie dans le groupe, de sorte à arriver avec des certitudes en postseason.
Bien sûr, il peut y avoir des matchs où vous vous dites : « Ok, ce gars n’a pas trouvé sa place dans mon plan de jeu. Changeons ça. Mettons ce gars à sa place, et on verra ce qu’il donne. » Donc je veux juste qu’il réduise leur rotation pour avoir une sorte de continuité. Laisser ces gars jouer, et vous dire : « Ok, ça, c’est une équipe qui peut m’offrir un nouveau titre. »
Tandis que Frank Vogel peine encore à trouver la formule gagnante, ne serait-ce qu’au poste de pivot, Robert Horry l’invite à mettre de l’ordre dans l’ensemble de sa rotation. Une tâche jamais facile pour un coach, encore moins dans un vestiaire rempli d’égos comme celui des Lakers.