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Arme offensive de folie, Anthony Davis est le prototype de l’intérieur moderne. L’ailier fort est pour beaucoup une future légende du jeu. D’autres en revanche ont pas mal de choses à redire à son sujet, à commencer par une ancienne gloire des Knicks.
Peu d’intérieurs sont aussi doués de manière globale qu’Anthony Davis. C’est un fait, et cela se voit à chaque fois qu’il est sur un terrain. De retour après un énième pépin physique, l’ailier fort des Lakers peut nous faire admirer à nouveau sa palette de skills, que ce soit en défense ou en attaque. Ce dernier domaine est notamment marqué par son passé d’arrière, quand on voit son talent au dribble où sa faculté à shooter.
De ce fait, beaucoup d’observateurs NBA sont en admiration devant le joueur de LA. Ce n’est toutefois pas le cas de tout le monde. Outre son passif de blessures, certains mettent également en avant sa propension à tirer de plus en plus de loin, Charles Oakley en tête. Interrogé par The Athletic, l’ancien de Knicks n’a pas mâché ses mots, déplorant que Davis ne joue pas plus à mi-distance, façon vieille école :
Oakley: « Told Anthony Davis about 6 yrs ago ‘You’re not a 3-pt shooter. You’re the best thing since sliced cheese — killer midrange, you’re athletic, you play both ends of the court. Why you want to shoot 3s?’ I heard coach of the Lakers say he should shoot take 5-6 a game. Why? »
— Diamond Leung (@diamond83) April 26, 2021
Oakley : « J’ai dit à Anthony Davis il y a environ 6 ans : ‘Tu n’es pas un tireur à 3 points. Tu es la meilleure chose depuis le fromage en tranches : tu es un tueur à mi-distance, tu es athlétique, tu joues des deux côtés du terrain’. Pourquoi veux-tu tirer à 3 points ? J’ai entendu le coach des Lakers dire qu’il devrait shooter 5-6 fois de loin par match. Pourquoi ? »
Au-delà de la superbe métaphore culinaire employée par l’ancien joueur des Knicks, on constate donc qu’Oakley n’est vraiment pas fan de l’évolution du basket moderne. Il y a quelques jours seulement, il avait saigné une des stars montantes de la NBA. Désormais, c’est au tour de The Brow de devoir encaisser des coups. D’un côté, l’argumentation de The Oak se tient : AD est effectivement une machine à mi-distance, chose qu’on ne voit plus beaucoup de nos jours.
De l’autre côté, en revanche, cette capacité à dégainer loin du cercle doit aussi servir à écarter le jeu. Avec des hommes comme LeBron James et Andre Drummond à ses côtés, voire même Dennis Schröder, qui aiment beaucoup marquer dans la peinture, le talent de Davis pour étirer les défenses s’avère précieux, puisqu’il ouvre ainsi des espaces. Il serait donc idiot de la part de Frank Vogel de ne pas s’en servir. Tout est bon pour aller choper un titre.
Une fois encore, Charles Oakley a quelque chose à redire sur le jeu d’aujourd’hui. Cette fois-ci, c’est Anthony Davis qui se retrouve visé. L’intérieur ne devrait toutefois pas prêter beaucoup d’attention à ça, lui qui est tout juste revenu sur les parquets.
