Avant sa blessure, LeBron James était encore proche de jouer son meilleur basket avec les Lakers. Une saison digne d’un MVP, et ce n’est pas Boris Diaw qui sera en désaccord avec cette phrase. Le Français, de passage en interview, est revenu sur la différence entre le King de 2013 et l’actuel.
Toujours considéré comme le meilleur joueur de la ligue, LeBron James a confirmé son statut cette saison. Avant de se faire une vilaine blessure à la cheville, le King était sur les bases d’une campagne de MVP. Il faisait partie des favoris, même si Nikola Jokic et Joel Embiid semblent avoir un train d’avance désormais.
Mais qu’on se le dise, à 36 ans, il est indécent de voir le natif d’Akron dominer de la sorte. Tout le monde n’en sera pas capable dans le futur, preuve que LeBron est un joueur à part. Comme le vin, il a su se bonifier avec l’âge. Et en parlant de vin justement, Boris Diaw est revenu sur le sujet.
Car oui, notre Français a pu affronter plusieurs fois le Laker dans le passé, à l’époque de la rivalité entre le Heat et les Spurs, qui ont pu se croiser à de multiples reprises lors des playoffs. Aujourd’hui, « Babac » pour les intimes, continue de suivre la saison, et il a remarqué une différence entre le LeBron de 2013, et celui actuel. Il s’est exprimé dans une interview au micro de The Ringer.
À l’époque, il était différent. Les gens me demandaient déjà ça auparavant, car j’ai pu regarder les finales et il était incroyable. Mais pour moi, il est meilleur aujourd’hui qu’en 2013. Je ne pense pas que j’aurais pu le défendre de la même façon. Avant, son shoot n’était pas vraiment aussi fiable qu’actuellement.
Le shoot, voilà la grande différence de LeBron selon Diaw. Le numéro 23 a travaillé sur son tir, ce qui lui permet de devenir une plus grande menace à l’extérieur, et un calvaire pour la défense. Boris n’est pas mécontent de ne pas croiser son chemin en 2021 :
J’étais plus grand et costaud, je pouvais le défendre plus près du panier parce que je pouvais rivaliser avec lui. J’étais peut-être plus lourd que lui également… Mais plus rapide. J’avais une longue portée avec de longs bras, tout ce que je voulais faire c’était l’empêcher de me driver dessus et de finir au cercle. Tant qu’il prenait un jump shot, je me disais juste : « Ok cool, quel va être le pourcentage. »
Meilleur au tir au fil des années, LeBron a trouvé le moyen d’améliorer son jeu depuis l’époque Heat. Boris Diaw, lui, a parfaitement rempli sa mission quand il a croisé le fer avec le King. Avec une bague bien méritée à la clé.