Double MVP, triple champion, Stephen Curry possède un CV long comme le bras et pourtant, il lui est arrivé par le passé d’être jaloux. C’est le cas concernant un joueur actuel et c’est assez étonnant.
Il est difficile de nier que Steph Curry a changé le jeu à tout jamais. Avec son aisance à trois points, le meneur des Warriors a forcé les équipes à s’adapter, et à défendre parfois dès la moitié de terrain. Malgré les ajustements, cela n’a pas empêché la star de remporter trois bagues, tout comme deux titres de MVP, dont le premier unanime de l’histoire.
La carrière de Baby Face est d’ores et déjà réussie, alors qu’elle est pourtant loin d’être finie. Mais pour celui qui est considéré comme le plus grand shooteur de l’histoire, il y a aussi eu des bas, comme au début de sa jeune carrière.
Souvent blessé à la cheville, Steph a douté, comme tout le monde. À une opération près, sa carrière aurait pu être radicalement différente. Il a même avoué avoir été jaloux d’un joueur dans le passé : LeBron James. Pourquoi ? Comment a-t-il surmonté tout ça ? Il est revenu sur le sujet dans un podcast avec Rex Chapman.
On “The Rex Chapman Show,” @StephenCurry30 admitted that he used to get jealous of @KingJames or other elite athletes. But then he learned to just be himself and not focus on all of the things he can’t do.
— BasketballNews.com (@basketbllnews) April 22, 2021
Watch the full interview with Curry: https://t.co/BxuldSg4Gk pic.twitter.com/gSdXYWL67g
Le plus gros conseil que je puisse donner à un jeune qui joue au basket, c’est d’être à l’aise avec le type de joueur qu’il est. J’ai eu certaines tentations, comme « j’aimerais pouvoir dunker ! J’aimerais juste filer vers le cercle ! » Tu es toujours fasciné par ce que tu ne peux pas faire.
Ici, Curry fait surtout référence à LeBron, qu’il devait admirer à son arrivée en NBA. Pour la petite anecdote, il avait même un poster du King dans sa chambre étant plus jeune. Heureusement pour lui, Steph a réussi à comprendre que cela ne servait à rien :
Le point le plus important, c’est qu’en voyant LeBron, tu rêves de pouvoir faire certaines choses, mais tu te laisses aussi distraire par tout ça. Au bout du compte, je suis mon propre joueur de basket. Je dois faire ce dont je suis capable pour réussir. Je pense que c’est ça, le message.
Devenir son propre joueur, et ne pas copier son jeu sur un autre : voilà le message de Steph Curry, qui a pleinement réussi sa carrière sans pour autant ressembler à LeBron James. Un conseil utile pour les jeunes joueurs, forcément admiratifs devant le King, mais aussi le Warrior.