En difficulté pour sa saison sophomore, Tyler Herro n’est pas en train de se faire que des amis en Floride. Au sein même du vestiaire, certains du Heat seraient inquiets concernant le comportement de l’arrière. Explications.
Dès ses débuts à Miami l’an dernier, Tyler Herro s’est imposé comme une satisfaction. Avec 13.5 points de moyenne, dont un joli 38.9% à trois points, l’arrière a régalé en sortie de banc pour les hommes d’Erik Spoelstra. Comme pour n’importe quel autre joueur à fort potentiel, on était donc curieux de voir s’il pouvait confirmer.
Pour l’heure, disons que c’est assez mitigé. Avec 14.8 unités, Herro agrandit sa marque, ce qui peut être expliqué par son statut de titulaire en début de saison. Mais depuis quelque temps déjà, le sophomore a retrouvé le banc, faute de performances satisfaisantes.
Maladroit, il n’a pas dépassé les 10 points depuis maintenant 4 rencontres. Une anomalie pour le numéro 14, qui semble en plus agacer quelques coéquipiers dans le vestiaire. En effet, et lors d’un récent podcast Inside The Paint, le journaliste Ira Winderman est revenu sur l’ambiance entre Tyler et ses partenaires : ce n’est pas joyeux.
Tyler Herro a choisi de devenir une célébrité. Il a décidé de devenir quelque chose loin du jeu, ce qui est son droit. Avec ses céréales et tout le reste, c’est bien. Mais tu sais quoi ? Les autres joueurs quand ils voient quelqu’un faire tout ça, je ne vais pas dire qu’ils sont jaloux, mais ils se disent : « attends un instant, tu n’as rien accompli encore. »
Car oui, Herro possède ses céréales et a déjà planifié quelques partenariats avec des marques de nourriture. De beaux projets, mais le jeune joueur ne devrait-il pas se focaliser sur le lancement de sa carrière dans le monde de la balle orange ? C’est ce que beaucoup pensent, et le Heat est naturellement inquiet :
Miami commence à être inquiet à ce sujet. C’est le cas depuis des mois.
Si la popularité de Tyler Herro est une bonne chose pour lui, attention à assumer sur les parquets derrière. Dans le cas contraire, la déception sera immense. Au Heat de se préparer au pire, on fait confiance à Pat Riley pour avoir le bon discours.