Auteur d’une très bonne saison à Charlotte, Terry Rozier a fait le plein de confiance. La cascade de blessures côté Hornets lui donne en plus des responsabilités supplémentaires dans le jeu. Ça tombe bien, le meneur se voit bien plus fort avec le ballon que sans, comme il l’a expliqué en interview.
Dans l’ombre de LaMelo Ball, Terry Rozier réalise tout simplement sa meilleure saison en carrière. Tandis que le rookie attire toute la lumière sur lui, l’ancien de Boston carbure tous les soirs, avec 20.7 points et plus de 4 rebonds par rencontre, le tout à des pourcentages plus que bons (46.8% dont 40.5% de loin). Le joueur formé à Louisville a en plus gagné la bataille du titulaire contre Devonte’ Graham, ayant débuté l’ensemble de ses 53 matchs de saison régulière.
Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que Scary Terry déborde de confiance. Cela s’est vu lors de son interview au micro d’ESPN, après la victoire contre les Blazers (109-101).
Auteur de 34 points, 8 rebonds et 10 passes décisives pendant le match, Rozier a lâché une décla ultra-arrogante sur son importance dans le sytème de James Borrego :
On est plus imprévisibles quand j’ai le ballon que quand je ne l’ai pas, parce que quand je ne l’ai pas les équipes se focus à fond sur moi.
C’est ce qu’on appelle ne pas avoir peur de donner son avis. S’il a effectivement été à l’origine de 31 points rien que dans le premier quart (17 points, 6 passes), l’ancien Celtic considère donc qu’il est tout simplement le joueur n°1 de la franchise. Plutôt gonflé quand on voit la saison de LaMelo Ball. Si on lit entre les lignes, on constate en tout cas que le meilleur pote d’Eric Bledsoe réclame davantage la ballon, afin de pouvoir se mettre en valeur.
Bonne nouvelle pour lui, son voeu devrait être exaucé, du moins sur le moyen terme. L’infirmerie des Frelons est en effet remplie de joueurs majeurs, tels que Gordon Hayward (blessure au pied, trois semaines d’absence), Devonte’ Graham (quadriceps, day-to-day) et bien sûr le jeune Ball lui-même, victime d’une fracture du poignet courant mars. Rozier aura donc toutes les libertés du monde en attaque.
En tout cas, les Hornets auront besoin de lui en forme. Huitième à l’Est (28-28), Charlotte est presque assuré de disputer au moins le Play-In-Tournament. L’idée est désormais de chercher la qualification directe en playoffs. Avec seulement deux victoires de retard sur les Knicks, sixièmes (31-27), cet objectif est totalement réalisable. Pour cela, il va toutefois ne pas falloir laisser filer beaucoup de matchs. À Rozier de montrer dans les prochaines semaines qu’il peut garantir ça.
Déjà connu pour sa langue bien pendue à Boston, Terry Rozier n’a guère changé depuis. Le meneur des Hornets a quoi qu’il en soit une occasion unique en cette fin de saison. Il doit désormais prouver qu’il peut réellement driver un candidat aux playoffs.