Battus en prolongation par New York ce dimanche soir, les Pelicans ont laissé filer un précieux succès en vue d’un éventuel run pour les places de play-in. Fautif dans les derniers instants, Lonzo Ball a notamment essuyé un sacré tacle de coach Van Gundy.
L’humeur devait être bien sombre dans le vestiaire des Pelicans. En tête de 3 points dans l’antre du Madison Square Garden avec à peine 8 secondes à jouer, les coéquipiers de Zion Williamson se sont fendus d’une possession défensive abyssale, qui a abouti à l’égalisation de Reggie Bullock puis à la victoire des Knicks en overtime (122-112).
Oubliant d’abord de faire faute, les Pels ont ensuite pâti du choix de Lonzo Ball, qui a inexplicablement délaissé son vis à vis seul dans le corner pour tenter d’arrêter un lay-up de Derrick Rose, au lieu de tranquillement le laisser marquer à 2 points et ainsi conserver l’avantage.
Après la partie, Stan Van Gundy, d’ordinaire bienveillant avec ses joueurs et qui ne les jette que très rarement en pâture à la presse, a balancé une punchline qui fait mal :
“Today, with 7.8 seconds left, high school guys would’ve done what they’re supposed to do.”
— Bleacher Report (@BleacherReport) April 18, 2021
Stan Van Gundy on the Pels defensive mistake that sent the game to OT ? pic.twitter.com/WBDhaEjooY
« Ce soir, avec 7.8 secondes restantes, des lycéens auraient été capables de faire ce qu’ils sont sensés faire ».
Stan Van Gundy sur l’erreur défensive des Pels qui a envoyé le match en prolongation ?
C’est cash, c’est dur… mais pas nécessairement faux. On apprend en effet dès un jeune âge à gérer ce genre de situations, et rien n’excuse la décision de Lonzo Ball de laisser grand ouvert Reggie Bullock à 3 points avec, justement… 3 points d’avance.
La soirée est définitivement à oublier pour le frère de LaMelo, qui a rendu une pâle copie avec seulement 5 points et 3 passes au compteur. Insuffisant pour épauler un Zion Williamson toujours sur son petit nuage (34 points, 9 rebonds) et un Eric Bledsoe retrouvé, auteur de 22 unités.
Sale sortie pour Lonzo Ball, qui a essuyé une virulente critique de son propre coach face à la presse. Dans un contexte où les rumeurs de départs du meneur s’amplifient, voilà qui ne va pas arranger les choses…