Les Lakers ne sont pas épargnés par les blessures ces derniers temps, et se présentaient donc plus qu’affaiblis face aux Celtics. Compte tenu des nombreuses absences, un Angelino a néanmoins décidé de passer outre son gros pépin physique, et de disputer la rencontre.
La première saison de Frank Vogel à Los Angeles pouvait se résumer à un habile exercice de jonglage entre les différents égos qui remplissaient son effectif, mais aussi à l’instauration d’un véritable état d’esprit collectif. Sa deuxième sur place s’avère cependant bien différente, et se rapproche davantage d’un numéro d’équilibriste.
Le coach des Lakers, depuis plus de deux mois désormais, voit les blessures et les indisponibilités s’accumuler dans son effectif. Jeudi, face aux Celtics, il a par exemple dû composer avec les absences d’Anthony Davis, LeBron James, Jared Dudley et Andre Drummond, soit 3 titulaires en puissance. Pendant un temps, il a même été question d’un forfait de Dennis Schröder.
La présence du meneur allemand n’a en effet été confirmée qu’à la suite de son échauffement. Victime d’une infection au pied, ce dernier a tenu sa place dans le cinq angelino, et pris part à 28 minutes de la rencontre. Ce, non sans mal, comme l’a relevé après coup son entraineur, dans des propos rapportés par Harrison Faigen de Silver Screen & Roll.
Son pied a été un problème. Il a bien failli ne pas jouer, mais il voulait vraiment disputer ce match. Il ressentait une énorme douleur, et ça lui a demandé un petit moment pour la mettre de côté. Mais il tenait vraiment à être là, avec ses coéquipiers, et il faut lui rendre hommage pour avoir pris sur lui et joué malgré la douleur.
Forcément impacté par cette gêne, Schröder n’a pas livré le meilleur match de sa saison. Ses 8 points (3/8 au tir) et 8 passes décisives n’ont d’ailleurs pas empêché la défaite de son équipe face aux rivaux éternels. Les champions en titre auraient-ils dès lors pris des risques inconsidérés… pour rien ? Ce n’est pas ce qu’affirme Vogel, rassurant sur l’état de santé de son joueur.
On se disait que si cela devait nous être préjudiciable pour les deux ou trois prochains matchs, on n’allait pas le faire jouer. Le staff médical n’avait pas le sentiment que c’était quelque chose qui allait nous coûter cher pour la suite, et estimait que c’était seulement une blessure qui allait l’empêcher de jouer dans le confort.
Déjà touché à la hanche et au genou, Dennis Schröder a donc bravé une nouvelle blessure, cette fois-ci au pied, pour tenter d’aider sa franchise contre Boston. Un acte héroïque, qui se sera finalement révélé vain.