En grande forme verbale récemment, Ben Simmons s’est à nouveau distingué dans une interview pour GQ. Au programme : un message bien clair contre ceux qui le critiquent, et un conseil à suivre de très près si vous êtes un jour invité chez l’Australien…
Qui fera taire Ben Simmons ? Probablement personne. Très vocal ces dernières semaines, l’Australien ne manque pas une occasion de donner son avis sur ce qui lui passe par la tête. Persuadé d’être le Defensive Player of The Year, l’acolyte de Joel Embiid a enchainé les tacles contre Rudy Gobert… qui a fini par lui répondre de manière parfaite.
Pas de quoi entamer la confiance de l’Australien, qui a profité d’une interview dans GQ pour recadrer ses haters :
Le truc, c’est que les gens pensent qu’ils connaissent teeeellement bien les choses. Qu’ils connaissent teeeellement bien le basket.
Un gars pense ça parce qu’il regarde plein de matchs, mais est-ce qu’il connait vraiment ce sport ? Est-ce qu’il a joué quand il était jeune ? Est-ce qu’il a été dans différentes situations, est-ce qu’il a été le meneur, est-ce qu’il a joué à mon niveau ? Tout le monde pense tout savoir, mais ce n’est juste pas le cas. Draymond le dit tout le temps. Ce n’est pas le cas.
Moi, je ne me soucie pas de tout ça. Si je faisais quelque chose terriblement mal, on ne serait pas en tête de la conférence Est. Là, on est premiers.
En rogne contre les fans qui critiquent sur les réseaux et contre les journalistes qu’on voit à la télévision, Simmons a pris une mesure radicale : interdit de regarder ESPN chez lui. Il s’explique :
Quand j’étais plus jeune, j’y accordais plus d’attention. Maintenant, j’essaie d’ignorer tout le monde. Je ne vais même pas sur Twitter. Je ne regarde pas ESPN. Demandez aux gens qui viennent chez moi, ils vous diront : si quelqu’un met ça chez moi, ça vire direct.
Chez moi y a pas de Stephen A. Smith, pas de SportsCenter sauf s’il y a un match, rien de tout ça. Allez, enlevez-moi cette merde (rires). C’est juste comme ça que je suis.
Sûr de lui mais visiblement agacé par les critiques permanentes, Ben Simmons se libère comme il ne l’avait jamais fait dans la presse. Attention tout de même à bien rester concentré sur l’essentiel… et à gagner, car les journalistes incriminés par l’Australien ne le louperont pas en cas d’échec.
Ben Simmons continue sur sa lancée et sur ses diatribes verbales. Si l’Australien se sert de ses coups de gueule comme carburant, il devrait arriver chargé à bloc en playoffs !