En pleine frénésie offensive, Stephen Curry martyrise tour à tour ses défenseurs ces derniers jours. Certains adversaires parviennent cependant à prendre un ascendant psychologique lorsqu’ils l’affrontent, et l’un d’eux agacerait tout particulièrement le Chef.
40.5 points, 6.2 rebonds, 4.7 passes, 58.2% au tir, 50.6% à 3 points, 90.0% aux lancers… Ces moyennes ne sortent pas tout droit d’un mode My Career de NBA 2K, mais bien du chapeau d’un certain Stephen Curry. Touché au coccyx fin mars, le meneur des Warriors est revenu avec une énorme confiance, comme en témoignent ses stats sur les 6 derniers matchs.
Qu’importe le pedigree de ses adversaires, il enchaine les massacres ces temps-ci, et pourrait même aller chercher le deuxième titre de meilleur scoreur de sa carrière sur la fin de saison. En attendant, le Chef assure que certains joueurs possèdent la recette pour le troubler. Il a notamment lâché un nom surprenant durant sa récente apparition dans le Dubs Talk Podcast.
Seth Curry est le défenseur qui me frustre le plus. En 2019 (durant les finales de conférence entre Golden State et Portland, ndlr), il avait ce regard qui disait : « Je sais ce que tu vas faire. » Je ne sais pas s’il m’a un peu décontenancé en faisant comme si on était dans le jardin, mais il était partout, et je n’ai pas su trouver la solution sur le match 2.
Ce match avait en effet vu le cadet de la fratrie Curry, Seth, voler pas moins de quatre ballons dans les mains de son grand frère ! Cette imprudence balle en main ne s’était finalement pas révélée préjudiciable pour Steph et son équipe, vainqueurs 114-111 de la rencontre grâce à 38 points, 8 rebonds et 8 passes de leur Baby-Faced Assassin.
Pas besoin cependant de faire partie de sa famille pour faire déjouer Curry. Ce dernier nomme par exemple Jrue Holiday, Avery Bradley, Patrick Beverley et Tony Allen comme des joueurs qui ont su lui poser régulièrement des problèmes dans sa carrière. Sans pour autant le cadenasser totalement, comme le double MVP le stipule avec fierté.
Il y a des joueurs qui ont un 6ème sens qui leur permet de se trouver au bon endroit au bon moment, qui sont physiques, qui étudient votre jeu, et qui connaissent vos moves. Je ne débarque jamais dans un match en me disant : « Les adversaires peuvent m’arrêter. » Mais il y a certains soirs où je dois un peu plus travailler, ou jouer un peu plus intelligent.
Rarement perturbé par les défenses adverses, Stephen Curry avoue néanmoins parfois flancher lorsqu’il se retrouve en confrontation direct avec… son frère Seth. Surprenant, sachant que le shooteur des 76ers n’est pas vraiment réputé pour ses talents défensifs.