Plus de deux semaines après sa dernière retouche, la superteam des Nets fait toujours autant débat dans la sphère NBA. Une légende de la ligue a justement évoqué cette réunion de stars du côté de Brooklyn, avec des mots forts.
Kevin Durant, Kyrie Irving, James Harden, Blake Griffin, LaMarcus Aldridge, DeAndre Jordan, Joe Harris… Ce roster ne sort pas tout droit de NBA 2K, mais apparait bel et bien comme une réalité depuis quelques jours. De manière à présenter le plus de chances de remporter le titre cette saison, les Nets n’ont pas fait dans la demi-mesure pour renforcer leur effectif.
Steve Nash dispose ainsi d’un amas de talent sans précédent pour mener son équipe jusqu’au trophée Larry O’Brien, et n’aura pas le droit à l’erreur. Les pratiques de ses dirigeants laissent cependant quelques observateurs avec un goût amer en bouche. C’est par exemple le cas de Julius Erving, dernier invité du podcast de Danny Green, The Green Room.
Ça me rappelle ce que les Yankees faisaient tout le temps. Ils amassent les stars – on appelle ça « acheter un titre ». Les Lakers sont aussi connus pour faire ça. Ils accumulent toutes ces pièces, sans savoir ce que ça va donner à la fin de la saison. Mais ils vont être formidables. Ils ont une équipe avec 6 All-Stars, et 3 superstars qui ont déjà été loin en playoffs.
Le Doc ne s’y trompe pas, et ne peut que rester admiratif devant la qualité du groupe de Brooklyn. Les CV des joueurs qui le composent se veulent on ne peut plus fournis, et en font sans aucun doute le plus craint de la ligue. Pourtant, les Sixers parviennent pour l’heure à leur résister à l’Est, et pourraient continuer à le faire en playoffs selon la légende de la franchise.
D’abord, je pense que les 76ers ont un avantage au niveau du coach, parce que Doc Rivers a plus d’expérience. Même chose pour les joueurs, avec (Danny Green) et Dwight (Howard). Et au vu des ambitions de Ben (Simmons) et Joel (Embiid), deux gars qui ont faim de titres et qui sont dans le Process depuis des années… C’est l’heure d’en récolter les fruits.
Comme cela pouvait donc être présagé, Erving fait de son ancienne équipe la favorite dans une éventuelle série opposant les deux poids lourds de la conférence.
Je mets mon argent sur Philly… Les victoires amènent de la confiance. Ce n’est pas une bonne chose d’être trop confiant, mais c’est bien de l’être suffisamment. Et il faudra maintenir cette confiance pour gagner.
Julius Erving redoute assez logiquement les Nets et leur superteam superpuissante, mais accorde toujours ses faveurs à ses chers 76ers pour la fin de saison. Philadelphie apparait en effet comme l’une des rares équipes à pouvoir rendre vaines les démarches de Brooklyn.