NBA – Les Lakers qui ont brillé en l’absence des stars… et ceux qui ont déçu

LeBron James et Anthony Davis sur le carreau, les Lakers avaient besoin que les role players haussent leur niveau avant les playoffs. Si certains y sont parvenus, d’autres l’ont beaucoup moins fait. Voici un tour d’horizon des performances des Californiens.

Favoris au titre cette saison après avoir obtenu la bague l’an dernier, les Lakers font toutefois face à quelques difficultés. En premier lieu, ce sont les absences de LeBron James et Anthony Davis qui pèsent lourd dans la balance, les deux étant les superstars de l’équipe. Quant à Andre Drummond, arrivé au moment de la trade deadline, il n’est finalement parvenu à vraiment jouer que récemment, lui qui s’était blessé d’entrée de jeu.

Résultat, c’est avant tout aux autres joueurs déjà présents que la tâche incombait de step up, afin de préserver un niveau de jeu suffisant. Cinquièmes à l’Ouest (33-20), les Angelinos n’ont en effet pas encore l’avantage du terrain. Qui a confirmé, qui a déçu ? C’est ici que vous le découvrez :

• Ils ont assuré

Parmi les joueurs qui ont su montrer leur vrai niveau au cours de l’absence des stars, on compte notamment Dennis Schröder. L’Allemand s’est en effet imposé comme un vrai leader, menant l’équipe aux points, passes et interceptions. LeBron étant sur la touche, les responsabilités de l’ancien Hawk à la distribution ont grandement augmenté, tout comme son nombre de balles perdues, logiquement. Le meneur n’hésite d’ailleurs pas à encaisser la faute lui-même plutôt que l’équipe :

Dennis Schröder, on what he attributes the Lakers’ turnovers to.

« I was careless with passes… I just got to do better there for sure. » pic.twitter.com/DVKaQVEaI3

— TV’s Harrison Faigen (@hmfaigen) April 9, 2021

Dennis Schröder explique à quoi il attribue les pertes de balles des Lakers : « J’ai été négligeant avec mes passes… je dois faire mieux à coup sûr ».

Une vraie réaction de leader, qui laisse augurer de bonnes choses. À ses côtés, Montrezl Harrell et Markieff Morris ont également rassuré. Les deux intérieurs ont augmenté à la fois leurs statistiques (de 13 à 17 points pour Harrell, tandis que MM est passé de 6 à 11 pions par match) et leur leadership sur le terrain, se servant de leur expérience pour apporter des solutions. Avec ces trois hommes et Andre Drummond, Frank Vogel dispose en tout cas d’une vraie base.

• Ils ont été moyens

Contrairement aux trois larrons cités précédemment, Kyle Kuzma n’a lui pas convaincu par sa constance, un peu comme à son habitude. S’il est toujours capable de quelques grosses sorties offensives, l’ailier démontre toutefois une adresse dramatique en l’absence des leaders (39% dont 28% à distance). Ce qui est intéressant, en revanche, c’est son excellente défense à trois points, où il maintient son adversaire à 22% de réussite sur les 9 derniers matchs.

De son côté, Talen Horton-Tucker a d’abord eu beaucoup de mal à s’adapter, se montrant notamment maladroit et trop timide. Depuis, THT semble tout de même s’être ressaisi, avec notamment le deuxième rating net de l’équipe sur les 9 dernières rencontres (+3.6). À l’instar de Kuzma, il se montre également très efficace en défense extérieure, avec seulement 26.7% des trois points adverses accordés.

• Ils ont déçu

Pourtant si précieux au cours des derniers playoffs, Kentavious Caldwell-Pope est en galère sans LBJ et The Brow. Extrêmement maladroit, KCP n’apporte pas franchement de la sérénité à l’effectif Californien en ce moment. Idem pour Wes Matthews, qui n’atteint qu’un misérable 33% d’adresse au tir. C’est trop peu pour deux joueurs supposés apporter à distance.

Désormais, il s’agit d’observer attentivement l’évolution de ces joueurs jusqu’au retour aux affaires des deux patrons. Avec 19 matchs de saison régulière à disputer, LA a encore le temps de les ramener en douceur. D’ici là, le reste du roster doit continuer à convaincre, ne serait-ce que pour booster la confiance du groupe.

Bonnes surprises, déceptions et performances moyennes, il y en a pour tous les goûts du côté des Lakers. La bonne nouvelle, c’est que sans LeBron et Davis, la cinquième place a pu être maintenue. Espérons que ça tienne !