Toujours là pour une punchline bien sentie et pour un avis sans filtre, Gilbert Arenas a récemment évoqué la question des groupies qui gravitent autour des joueurs NBA. Un insight intéressant… et parsemé d’un tacle envers le pauvre Rudy Gobert.
Ah, le sexe et la NBA. Longue histoire. Des récits fous sur Wilt Chamberlain et ses 20.000 conquêtes à la polémique du sexe dans la bulle l’été dernier, le tout en passant par le « showtime » complètement déluré des Lakers des années 1980, il y aurait évidemment beaucoup à dire. Et Gilbert Arenas vient d’y ajouter une nouvelle page.
Jamais la langue dans sa poche, l’Agent Zéro a profité de son « No Chill Podcast » pour évoquer le sujet. Avec, pour commencer, un rappel du dur retour à la réalité qu’il a connu à son arrivée en NBA :
Je me suis fait avoir quand j’ai débarqué. Tout le monde te dit « les filles vont te courir après », mais personne ne veut d’un pick du second tour qui est assis au bout du banc.
Fort heureusement pour lui, le meneur a ensuite accédé à une notoriété supérieure, mais il s’est toujours tenu à une règle d’or de Magic Johnson : ne jamais avoir de relations sexuelles avant un match. Par conséquent, dans sa meilleure année, Arenas a affiché un « body count » de 15 : on est loin du total réputé de 20.000 conquêtes de Wilt Chamberlain…
Bien bavard sur le sujet, l’ancien des Wizards a ensuite évoqué les équipes, qui, à ses yeux, suscitaient le plus d’intérêt des groupies. Le problème, c’est que notre pauvre Rudy Gobert national s’est pris un missile du triple All-Star :
Golden State déjà, cette équipe attire comme un aimant. Ensuite je dirais les Lakers, en plus il y a LeBron, pareil.
Après, il n’y a personne qui attend devant les hôtels ou à la sortie de la salle pour les Denver Nuggets ou le Utah Jazz. Personne n’est là dehors à attendre Rudy Gobert. Soyons sérieux, ça n’arrivera pas. Rien contre Rudy, mais voilà, il n’y a pas une ribambelle de top modèles qui attendent cette équipe…
Et sinon je dirais aussi les Nets. Ils ont beaucoup d’argent dans cette équipe, à mon avis quand ils débarquent en ville ils ont du succès.
La diversion sur Brooklyn ne suffira pas, le pauvre Rudy Gobert a bien été le réceptacle d’une balle perdue alors qu’il n’avait strictement rien demandé. Les risques du métier quand l’Agent Zéro prend la parole !
Gilbert Arenas avait envie de parler groupies et joueurs NBA, et il ne s’en est pas privé. Rudy Gobert, lui, se consolera de ce tacle avec ses multiples trophées… et peut-être bientôt, il l’espère, le plus beau d’entre tous.