Depuis près de deux ans, Zion Williamson se fait un nom parmi les big men les plus durs à défendre en NBA. Il en récolte forcément les éloges, notamment au niveau d’une caractéristique de son jeu. Pourtant, selon un coéquipier, cette dernière ne mériterait pas une telle attention.
Ce n’est pas sa dernière prestation en date, synonyme de victoire face à la belle équipe des Sixers, qui risque de faire chuter sa cote ces temps-ci. Auteur de deux career-highs, et d’une perf jamais vue depuis bientôt 40 ans sur la rencontre, Zion Williamson continue de s’affirmer comme l’une des jeunes stars les plus talentueuses de la ligue.
Prototype jamais vu dans l’histoire, l’intérieur des Pelicans démontre de plus en plus sa polyvalence. Son atout numéro 1, tout du moins pour la plupart des observateurs, reste cependant sa force physique, sans égal sur le circuit. Mais pour Steven Adams, la puissance et le gabarit de son partenaire devraient être mis en retrait par rapport à d’autres spécificités de son jeu.
Steven Adams on Zion Williamson after the forward's 37-15-8 game vs. 76ers: "I know we talk about strength a lot, but that’s the least interesting thing in his game, him being a strong dude. His touch is so good, his footwork is insane."
— Jim Eichenhofer (@Jim_Eichenhofer) April 10, 2021
Steven Adams au sujet de Zion Williamson, après le match à 37 points, 15 rebonds et 8 passes de l’ailier contre les 76ers : « Je sais qu’on parle beaucoup de sa force, mais le fait qu’il est un mec musclé est la chose la moins intéressante de son jeu. Son toucher est tellement bon, son jeu de jambes est dingue… »
Même si sa carrure de golgoth attire forcément l’œil, Zanos peut en effet compter sur d’autres qualités, qui font de lui un aussi bon joueur. Impossible, malgré toute la vélocité qu’il dégage, d’afficher de telles lignes de stats sans des compétences annexes. Celles citées par Adams méritent en effet d’être tout autant soulignées.
Car pour se montrer aussi dévastateur dans les raquettes, Zion Williamson fait aussi appel à son jeu de jambes pour trouver les espaces dans les défenses, mais également à son toucher pour faire fi des contacts qu’il subit. Sans tout cela, il provoquerait sans cesse des passages en force, et enchainerait beaucoup plus régulièrement les ratés dans la peinture.
À juste titre, Steven Adams tente donc de mettre en valeur d’autres qualités de Zion Williamson, trop régulièrement passées sous silence à son goût. Le mastodonte de 20 ans n’est pas qu’une force de la nature.