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Grand étudiant du basket de son histoire, LeBron James a toujours voué un respect particulier à un certain Larry Bird. Une qualité précise de la légende des Celtics frappe en effet particulièrement le King, et suscite son admiration et son respect.
Si les anciennes gloires s’inquiètent parfois de la méconnaissance de l’histoire de la NBA chez les jeunes talents qui débarquent, les vieux briscards n’ont pas à se faire de soucis concernant LeBron James. Passionné de la ligue et de son passé depuis toujours ou presque, le King est une véritable encyclopédie vivante.
Ses heures passées à étudier ses prédécesseurs lui ont permis de dégager plusieurs joueurs qu’il admire particulièrement… et non des moindres ! Il y a quelques années, le natif d’Akron plaçait ainsi Michael Jordan, Larry Bird et Julius Erving dans son top 3 all-time.
Si les présences de MJ et de Doctor J semblent tomber sous le sens quand on sait le rêve vendu par ces 2 légendes aux adolescents des générations précédentes, le nom de Larry Legend peut interroger… surtout pour un afro-américain qui a grandi dans un quartier difficile. Mais si LeBron respecte tant le numéro 33 des C’s, c’est en bonne partie pour une raison bien précise :
C’est l’un des plus grands à avoir joué au basket. Il a joué jusqu’à qu’il ne le puisse plus. Littéralement. Jusqu’à que son corps ne puisse plus. Il a donné tout ce qu’il avait.
Comme souvent, LeBron est bien renseigné. La carrière de Larry Bird est en effet à bien des égards un immense gâchis, puisque dès 1987-1988, le natif de French Lick a dû composer avec d’énormes soucis de santé. Pour prolonger sa carrière jusqu’en 1992, Bird a enduré des opérations, des traitements douloureux, et tout simplement de la souffrance quotidienne, virant parfois au supplice. Jusqu’au bout du bout, jusqu’aux limites de son corps.
Un sacrifice qui n’a pas échappé à LeBron James, qui trouve par ailleurs d’autres qualités à son homologue ailier :
Les jeunes aujourd’hui ont tendance à simplement le voir comme un shooteur, mais il savait tellement faire de choses. C’était un très bon passeur, il tournait à plus de 10 rebonds par match, il défendait, prenait des charges. Il est complet comme on a rarement vu. J’ai toujours été un grand fan.
Les compliments de LeBron James ne sont pas anodins, surtout lorsqu’ils sont aussi éloquents. Une bien juste récompense pour l’immense trace laissée par Larry Bird en NBA.
