Cadre du vestiaire des Clippers depuis 2017, Lou Williams a dû changer d’air durant la trade deadline. Envoyé à Atlanta, il a laissé derrière lui des coéquipiers de longue date, qu’il considérait pour certains comme de bons amis. L’un d’eux s’est d’ailleurs montré dévasté par son départ.
Ce transfert pourrait-il s’inscrire dans la catégorie des deals gagnant-gagnant dans quelques mois ? Il en prend en tout cas le chemin. Insatisfaits par l’apport de Rajon Rondo depuis le début de la saison, les Hawks l’ont envoyé aux Clippers il y a quelques jours, récupérant Lou Williams. Ils obtiennent ainsi un 6ème Homme référencé pour la course aux playoffs.
Et si cet échange a bien été accueilli par Terrence Mann, grand fan de Rondo depuis le plus jeune âge, tous les membres du roster de L.A. ne l’ont pas forcément goûté. Attachés à Lou Will et à son image de grand frère du groupe, quelques-uns d’entre eux encaissent difficilement son départ. D’après le principal intéressé, Patrick Beverley est sans doute le plus touché.
J’ai eu des conversations très touchantes avec ces gars après le trade, surtout avec Pat. Pat m’a appelé l’autre jour, un peu ému que mon vestiaire soit vide. Lui et moi étions les plus anciens dans ce groupe, on était là-bas depuis 4 ans. On était dans l’équipe que personne n’attendait en playoffs, et qui a donné du fil à retordre à une équipe de Golden State bourrée de talent.
Débarqué dans la Cité des Anges dans le cadre du trade de Chris Paul à Houston, Sweet Lou n’a pas tardé à y trouver ses marques. Dans une équipe appelée à se reconstruire, il a rayonné grâce à son talent en sortie de banc, et a contribué à son maintien dans le positif. La série qu’il dépeint face aux Warriors reste certainement l’un de ses souvenirs les plus marquants sous le maillot des Clips.
Sans véritable stars dans le roster, Doc Rivers et ses hommes avaient alors offert une bien belle résistance aux futurs champions NBA. Pat Beverley faisait évidemment lui aussi partie de l’aventure. La collaboration des deux hommes, après s’être poursuivie pendant deux saisons, a donc brusquement pris fin ces derniers jours, pour le grand désarroi du meneur.
Les trades inattendus ne sont jamais faciles à digérer pour les joueurs impliqués, mais parfois encore moins pour leurs partenaires de vestiaire. Pat Beverley l’illustre bien, très affecté par le transfert de Lou Williams.